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 Article sur la perchaude

Histoire de pêche

Par Guy Lafreniere

C’est le dernier dimanche de mars et en plus il fait beau, très beau surtout que ce n’est pas cet hiver qui nous a donné de ces journées agréables à pêcher. Le rendez-vous pour cette sortie est avec mon ami Vincent au lac Massawippi.

Je commence a connaître le Massawippi pour y avoir passé une grande partie de son enfance et y avoir pêché de nombreuses heures. Mais, il reste encore des secteurs qui cachent de belles surprises. Le défi aujourd’hui est de prendre de grosse perchaude tout en taquinant les autres espèces susceptibles de rôder dans les structures avoisinantes du secteur que nous avons choisi.

 C’est à quelques minutes de VTT que nous rejoignons notre zone de travail pour la journée. La portion nord du lac présent des structures intéressantes et des dénivelés qui favorisent les secteurs de chasse de la perchaude. Une pointe rocheuse et une île sous-marine sont tout à fait les critères de départ que nous recherchions.  

Je travaille le secteur en deux phases, en débutant sur la pointe je perce une série de trous  près de la berge et une deuxième série un peu plus au large, direction un haut fond. J’utilise essentiellement la même technique que je décris dans l’édition de décembre-janvier 2016 de la revue Sentier Chasse-Pêche. Ma deuxième série de trous est perpendiculaire à ma première dans une colonne d’eau uniforme d’environ 6 à 8 pieds. Une fois mon premier ‘’setup’ terminé je débute ma pêche à la perchaude.

Les brimbales Jack Traps sont maintenant en attentent, je peux débuter mes recherches pour trouver les bancs de perchaudes qui rôdent aux alentours. Mes brimbales ne tardent pas à lever les fanions nous aviser des touches. Sur mes premières attaques il semble bien que les perchaudes soient activent ce matin. J’avais préparé des petits éperlans et des petits menés (morts) comme offrandes. Les brimbales a bobine submergée me donne dans ce genre de sortie la liberté de pêcher avec le maximum de ligne a l’eau soit 4 brimbales plus mon ‘’jigger’’. En déplaçant mes brimbales une a une vers le corridor de transition, j’ai une série d’attaques. Une d’elle, me donne le plaisir de prendre une belle truite brune.

Ma première offensive commence par le pourtour de mes brimbales et peu de temps a été nécessaire pour réaliser que j’étais dans le ‘’spot’’ et, à la bonne heure. Plusieurs belles prises de plus de douze pouces sont prises consécutivement. Mon Vexilar ne chôme pas, les faisceaux clignotent sans arrêt pour indiquer les attaques des perchaudes à toutes les hauteurs dans la colonne d’eau.  J’ai utilisé le ‘’puppet Minnow’’ de 1.5 po. De 1/8 oz de couleur firetiger (perchaude).

Suite a une attaque violente qui a tout arraché j’ai remis le même leurre de même couleur. Quelques minutes plus tard, l’histoire se répète. J’en conclus qu’il rôde un ou des brochets dans les environs. Le ralentissement d’activité me pousse à changer de leurre. C’est le tour de la UV Forage minnow 1/8 oz de couleur firetiger. Et là, le plaisir commence. Les prises s’enchaînent une derrière l’autre, je dois même remettre a l’eau plusieurs belles femelles pleines d’œufs.

Je garde quand même plusieurs beaux spécimens histoire de me faire un bon lunch de filet de perchaude.

Sur l’heure du dîner, la météo nous a permis de sortir le petit BBQ et de cuire quelques hot-dogs. Avouez que cuit sur le grill et en plus, en plein air, les hot dog sont bien meilleurs. C’est le genre de sortie que tout le monde doit vivre au moins une fois dans sa saison. Bonne compagnie avec mon chum Vincent, bonne pêche avec plusieurs belles prises et un bon lunch quoi demandé de plus.

Bonne saison à tous.

 

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Pêche en rivière. Beaucoup de temps, d’essaies et d’argent…

La pêche en rivière demande une certaine patience afin d’en venir à des résultats satisfaisants.  L’exploration est, sans aucun doute, responsable en grande partie du succès.  L’idée de départ est de faire une lecture adéquate du plan d’eau. Le niveau étant variable, cette réalité vous incitera à faire des choix et par le fait même trouvé des emplacements accessibles et sécuritaire. Pendant toute la saison, vos emplacements peuvent changer en fonction du niveau de l’eau mais ce phénomène entraîne

également un déplacement du poisson qui favorise le renouvellement des stocks sur vos sites préférés. Chaque période apporte des moments propices à découvrir des lieux intéressants. Les fosses qui sont peu visibles tôt en saison en sont un exemple. Ces choix d’emplacements seront guidés par l’espèce recherchée et la méthode choisie en fonction de cette dernière.  Les bas de rapides sont par contre une valeur sûre.  La présence d’obstacle procure également son lot de frustration; surtout si l’on pêche au poisson-nageur mais en prenant soin d’en choisir un bien adapté, vous aurez de belles surprises Le leurre de plastique devient également une option intéressante. Si l’on vise des espèces comme le doré ou l’achigan, vous aurez tôt fait d’apprécier ces leurres synthétiques et relativement peu coûteux.  Ce n’est pas qu’un choix économique. Avec de la patience, on en vient à cerner la couleur préférentielle et je travaille souvent à partir de cette donnée. On ne doit pas se fermer qu’à une seule couleur puisque la teinte de l’eau peut varier mais disons que certaines combinaisons auront tôt fait de sortir du lot.

Gulp Alive Minnow (imitation éperlan) avec tête de jig est l’un de mes passe-partout.  

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 Comme promis, je vous présente mes conclusions, tirées de l’utilisation du 360GT. Notons que l’essai réalisé s’est déroulé à la jig, sous la glace. Cela dit, quelles que soient les conditions, un essai d’une journée entière est parfois révélateur. Je crois fermement que ce leurre est voué au succès, pour les raisons suivantes. Il est équipé d’une tête plombée creuse, remplie de billes. C’est une première qu’on ne retrouve pas chez la concurrence. La qualité de l'hameçon VMC est incontestable. L'action de sa queue même à la verticale est erratique et apporte beaucoup de mouvements au leurre. En dandinant ce leurre, j’ai pu remarquer grâce à mon flasher que les tries du corps du leurre renforçaient son attractivité. J’aurais souhaité que le leurre soit disponible dans des formats légèrement plus petits, comme 1/8 oz avec un corps de 2,5 pouces, ou 1/16 oz avec 2 pouces de corps souple. En dépit de ce dernier constat, je n’hésite pas à lui accorder une note de 9/10. N'hésitez pas à faire vos expériences sous la glace, les résultats pourraient vous surprendre! 

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Pourquoi utiliser différents leurres souples sur le même trépied?

Lorsque que l’on pêche à la dandinette et que vous testé l’humeur des poissons, une façon très simple et rapide d’attirer leur attention. Utilisez une cuillère avec un trépied, ensuite attachez  3 petits leurres souples de couleurs différentes. Par exemple avec des asticots, mettre un chartreuse, un rose et un blanc. De cette façon vous offrez au poisson la chance de faire un choix. Parfois il faut oser!

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 Une nouveauté, la St-Croix Mojo Ice

Pour ceux et celles qui croit que les cannes a dandiner sont toutes égales a causes de leur petit format, détrompez-vous.  J’ai essayé la Mojo Ice dans trois puissances, ultralégère, légère et medium.  Son design innovateur qui  laisse croire à un model repris de ses grandes sœurs.

Mon premier contact avec cette canne a été l’exclamation suivi de l’interrogation. Au premier coup d’œil c’est une superbe canne. A la deuxième approche, c’est la prise en main.  J’utilise la prise ‘’pistol grip ou pencil grip’’ selon votre appellation, lorsque j’ai pris la Mojo, mon index s’est  déposé par automatisme sur la branche. Cette partie de la poignée ouverte vers le haut qui laisse entrevoir la tige. Une période d’adaptation m’a été nécessaire pour ressentir et contrôler mon ferrage. Une grande particularité notée est la puissance et l’action de sa tige qui est constante sur toute sa longueur. St-Croix aurait pu mettre des œillets un peu plus gros pour éviter que la glace ne se forme au rembobinage, ce serait le seul reproche que j’ai.  Une fois mon ajustement fait, je dois avouer que c’est toute une pièce d’équipement. 

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Quesque le flip-over offre de plus?

Quesque le flip-over? C’est le type d’abri de pêche sur glace le plus versatile de tous. Il incorpore traineau, tente et abri de vent. Le model que j’utilise depuis trois ans est le Nanook de Clam Outdoors, dessiné et conçu à partir des tous premiers abris portatif inventé par le non moins célèbre parrain de la pêche sous glace Dave Genz. Le principe est fort simple, le traineau qui possède deux sièges fixés au fond sert a bien s’assoir confortablement. La structure tubulaire qui se déploie  a une grandeur de 83 pouces de longueur par 61 pouces de largeur. Sa hauteur intérieure est de 61 pouces.  Une fois redescendu vers l’avant elle donne un espace de pêche de 20 pieds carré.  Son poids total est de 81 livres et ce sans le poids de votre équipements de pêche. Sa toile est fabriquée de Denier 420 qui est recouvert a l’intérieur d’un enduit noir pour obtenir le maximum d’obscurité lorsque nécessaire.  Ce modèle pour deux personnes offre l’avantage de deux postes avec fermeture éclair.  Il faut noter que vous devrez ajouter une toile de transport afin de protéger ce que vous transporter et des bandes de glisses qui ne sont pas inclus. Un investissement certes mais vous vous en ne vous passerez plus. Les désavantages, ce model-ci est pour deux pêcheurs donc assez lourd, vous devrez le tracter a l’aide d’un VTT ou une motoneige. Il se déplace quand même a force d’homme et le harnais est suggéré fortement. Si vous désirez pêcher seul vous trouverez des modèles plus petit et beaucoup plus léger. 

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Outils pour se sortir du pétrin.

Dernièrement, nous avons affronté des conditions de glace effroyables. Une glace d’environ 12 pouces recouverte d’une couche de ‘’gadoue’’ de 6 pouces et comme glaçage une couche de neige d’environ 10 pouces. Malgré le fait que nous roulons sur un VTT puissant avec des chenilles nous nous sommes enlisés solidement.

Que faut-il faire lorsqu’un tel cas se produit. Premièrement, roulez à une vitesse constante et lente entre 8 et 15 km/h. Si vous sentez votre véhicule ralentir et descendre, diminuer votre vitesse. Ne faites pas l’erreur instinctive d’accélérer vous aller tout simplement vous embourbez plus rapidement.  Lorsque vous constatez que vous n’avez plus l’option d’avancer ou de reculer. Arrêtez, et descendez de votre véhicule pour constater les dommages. Si, il n’y a pas trop de neige/gadoue comprimée sous le VTT, vous pourrez sans doute vous dégager avec une pelle. Dans la mesure où rien ne bouge, un câble, une barre de fer et un tire-fort seront nécessaire. Le treuil du VTT sera un atout. Percez un trou à 25-30 pieds du tout-terrain et descendez votre barre de fer attachée au câble de treuil ou au tire-fort. Si vous n’avez pas d’ancre, vous pouvez prendre un morceau de bois d’au moins deux pouces de large et 6 pouces de long pour le plonger dans le trou. Vous pourrez doucement vous sortir du trou que vos chenilles ont creusé.

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 Évaluation de l’appareil de vibration Ice Quiver.

La saison dernière je me suis payé le luxe d’essayer une autre patente pour laquelle la curiosité a eu gain de cause sur mon jugement. Je me suis procuré un appareil de vibration que l’on dépose dans le trou fraîchement percé de façon à ce qu’aucune glace ne se forme.  J’espérais également profiter de la vibration émise par cette rondelle pour attirer l’attention du prédateur convoité;  le brochet.  Je dois avouer que les premières minutes m’ont presque convaincu, mais j’ai déchanté en réalisant que je n’avais pas besoin de Carey Price pour l’arrêter…la rondelle a cessé de fonctionner par elle-même victime d’un froid quand même intense disons-le.  Cependant, ce ne doit pas être un facteur pour qu’un produit destiné à la pêche blanche fonctionne.  Je l’ai tout de même remise en fonction et, malgré tout, le diamètre du trou a quand même diminué petit à petit.  Bien que mon premier critère d’évaluation fût la capacité de l’appareil de maintenir mon trou en eau claire, je dois malheureusement en venir à la conclusion que ce ne sera pas la découverte de l’année dans mes récentes acquisitions.  J’aurais bien aimé rendre justice au produit en mentionnant que j’ai réussi a attiré du poisson en utilisant la vibration émise par le flacottement  de l’eau le temps de son fonctionnement, mais je devrai m’en remettre à un deuxième essai avec un temps plus clément et du poisson plus réceptif.

Si vous avez eu des résultats qui diffèrent des miens, n’hésitez pas à m’en faire part… De mon côté, je profiterai de la prochaine saison pour faire un essai no. 2. Question de lui donner une deuxième chance.

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Souvenir d’un certain 16 mars 2013.

Lorsque le capitaine de l’équipe QUEBECICETEAM.CA m’a suggéré d’écrire un texte relatant une expérience de pêche au brochet, je me suis remémoré une belle journée de mars que j’avais passé avec mon fils Isaak en 2013. Ce fut une journée où les conditions étaient toutes réunies.  La température oscillait les -5 et le soleil semblait vouloir donner vie au printemps.  Plus tôt en semaine, nous avions prospecté le secteur et les résultats étaient à la hauteur de nos attentes.  Les brochets commençaient à se positionner et nos offrandes semblaient leur plaire.  Ces moments privilégiés passés avec mon fils étaient déjà pour moi une journée réussis, mais ce qui nous attendait était la cerise sur le sundae.  Nos brimbales artisanales que nous avions nous-mêmes confectionnées en étaient à une deuxième sortie cette saison-là.  Nous les avions disposées en formation habituelle de façon à bien cerner le territoire et la structure sous-marine.  À la sortie précédente, nous avions mis sur la glace plusieurs spécimens de plus de 5 kg.  Mon fils avait battu son record personnel et mon partenaire également.  Nul besoin de vous dire que l’atmosphère était au meilleur de ce que la pêche blanche peut offrir.  Le 16 mars, la température était plus clémente et la fréquence des mouvements de brimbales laissait penser que la journée ne serait pas ce qu’elle a été lors de la dernière sortie.  Bien que nous ayons capturé plusieurs poissons entre 4 et 8 livres nous étions quand même satisfaits sachant très bien qu’il est illusoire de penser briser des records personnels à chaque sortie.   Et pourtant…

J’ai pris, avec les années, l’habitude de laisser mon fils s’occuper en grande majorité des engins de pêche.  Il a développé une familiarité avec chaque type d’appareil que nous utilisons.  Il est conscient que certaines espèces exigent un ajustement de tension.  Les salmonidés par exemple sont beaucoup plus sensibles, mais pour le brochet, il réglera la tension au point de bascule de la brimbale traditionnelle.  Il a également développé sa fine tuning et fait de façon régulière le tour des installations pour s’assurer que rien ne pourrait compromettre la capture d’un beau spécimen. C’est lors d’une tournée effectuée par Zak qu’un bruit de claquement violent a attiré mon attention.  En me retournant, la brimbale la plus près du campement pointait le trou et le moulinet ne cessait de se dégarnir de mon fil tressé.  Pas le temps d’attendre la présence de mon fils, mais son aide me sera d’une grande utilité. Étant un grand amateur du Predator Rig, je sais que mon ferrage s’il est bien exécuté, me permettra de hissé sur la glace le beau spécimen de la journée.  J’ai donc pris mon fil en main et au soudain coup de tête, je ferré sens inverse de sa direction.  À ce moment, avec la présence de mon fils à mes côtés, la confiance m’a envahi et je pouvais me permettre d’être un peu plus agressif.   Plus nous récupérions le fil plus je me demandais ce qui sortirait de ce combat. Au dernier acte, nous avons aperçu la bête ou du moins une partie de celle-ci. La largeur du dos semblait habiter le trou tout entier.  Nous devions maintenant le positionné de façon à lui incérer le crochet sous la mâchoire.  Bien que cette opération a pris un certain temps, nous avons hissé sur la glace ce respectable représentant de l’espèce de 41 pouces, 18 livres.

Ces moments magiques ne sont pas une gracieuseté d’une grande compagnie de bière ou d’une institution bancaire quelconque. Ils sont seulement le fruit d’un certain matin ou le courage de sortir du lit combiné à l’espoir et la mise en application de certaines connaissances duquel en résulte un souvenir impérissable. 

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Accessoire pour abris portatif.

Depuis quelques années, nous voyons les abris portatifs apparaître sur les plans d'eau à une vitesse effrénée. J’entends souvent le commentaire que ces petites cabanes sont plus pratiques qu'une cabane permanente. Finis de se casser la tête à savoir si notre cabane est prise dans la slush ou bien si cette dernière est tombée en bas de ces blocs!

Les abris portatifs sont légers, faciles à monter, confortables, faciles à chauffer et surtout il nous permet d'être hyper mobiles. Quand on a en tête de visiter différents plans d'eau ou bien de changer régulièrement de secteur de pêche, ces abris deviennent indispensables. En plus de tout ça, il est possible de faire des modifications afin de personnaliser notre abri répondant vraiment à nos besoins spécifiques.

Une panoplie d'accessoire est disponible sur le marché. Je pense premièrement à une ou des portes-cannes, que l'on peut fixer sur le bord du traîneau. Ce n'est pas une nécessité, mais avouer que lorsque l'on sort à l'extérieur, c'est moins risquer de placer notre canne dans un tel dispositif. Un poisson un peu fringant qui mord à cet instant et hop la canne dans le fond du lac.

Je pense aussi, à un système de lumière. Pas nécessaires pour tous les pêcheurs, mais ceux qui commencent leurs journées tôt le matin ou qui terminent tard le soir, trouveront le montage des cannes ou le rangement du matériel plus facile. Surtout le soir lorsqu'il faut ranger l'équipement et qu'il fait froid en dehors de l'abri, en restant à l'intérieur et à la chaleur le système d'éclairage aidera, car l'intérieur est souvent sombre, même en plein milieu de la journée. Il existe des lumières externes que l'on accroche sur les pôles de l’abri. Il existe même des pôles ou est déjà présent une série de lumières D.E.L.. C'est surprenant l'efficacité de ces systèmes. Il est facile à l'aide de pinces alligator d'alimenter ces systèmes à partir de la batterie de notre sonar.

Afin de maximiser le rangement dans notre abri, on peut se procurer un système de rangement que l'on glissera sur le dossier de nos sièges. Ces  sacoches nous permettront de placer quelques compartiments de leurre par exemple. Il existe aussi des filets cargo, que l'on fixera sur le côté du traîneau. Encore une fois, on pourra y placer du matériel. Certains modèles d'abri comportent une console centrale amovible située entre les deux sièges d'un abri double. Cette console nous permettra de déposer  une canette de boisson gazeuse ou une tasse à café. Une console en coin est aussi disponible. Elle peut être vraiment pratique pour les abris simples. Comportant les mêmes systèmes de rangement, tout en étant boulonné et fixe.

En terminant, je m'en voudrais d'oublier les lisses de téflon qui peuvent être installées sous le traîneau de votre abri. Ces lisses sont d'une grande aide à la protection de votre abri. Surtout pour ceux qui la traînent derrière un VTT ou une motoneige. Des crochets munis d'une sangle de velcro sont aussi très pratiques. Peu coûteux, ils nous permettront de facilement accrocher notre manteau à l'intérieur d'un abri chauffé.

Ce qui est génial, c'est que nous avons le loisir d'ajouter ou de modifier notre abri selon le style de pêche pratiqué. Il s'agit de faire place à notre imagination afin de rendre notre cabane efficace et confortable. Bonne pêche à tous!

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Le choix d’une tarière manuel

Attention, les tarières ne sont pas toutes ‘’pareilles’’. Vous avez sans aucun doute magasiné un peu et vous vous êtes vite rendu compte que les tarières manuelles se vendent entre $49.99 à $129.99

Mais quelles sont les différences pour faire un tel saut. Nous allons ensemble regarder ce qui se fait sur le marcher et tenter de cerner les caractéristiques de chacune et, est-ce que les compagnies offrent un modèle qui allie qualité, prix et performance.

Il faut en tout premier lieu identifier l’espèce que nous pêchons, ceci pourrait vouloir dire une mèche de 4 pouces ou de 8 pouces. Est-ce que je dois percer plusieurs trous comme à la perchaude par exemple, ou je pêche le brochet qui me demande 5 à 10 trous selon la zone de pêche.

Le but lorsque je perce mes trous est de forcer le moins possible, parce que lorsque je me retrouve avec une glace de plus de 20 pouces et plus je vais dépenser de l’énergie et en suer un coup. Ce qui n’est pas une bonne idée en plein hiver a -25°C.  Et comment une mèche et une tarière peuvent être fabriquées pour me donner ce rendement. Voici ce que le marché nous offre.

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Truite brune

Histoire de pêche

Sortie avec Bert au Mass à -25°C

Lorsque vous avez seulement quelques heures par semaine pour pratiquer votre activité préférée vous ne tenez pas compte de la météo. Mon Chum Bert et moi sommes dans la même situation, travailleur par quart, donc lorsque nous sommes en congé c’est là que ça se passe. Ce vendredi-là, Bert me ramasse chez moi. Il est 5h30, nous n’avons que 20 minutes de route à faire et quelques minutes de marche pour nous rendre dans un nouveau secteur. Nous sommes au début janvier et il fait froid, un de ces matins où tu te demandes si c’est le -25°C ou le vent qui fait claquer le déclin sur ta maison qui t’effraie ou le cocktail des deux.

Disons que ce début de saison est encourageant et que ce nouveau ‘’spot’’ nous porte à croire que la brune sera au rendez-vous. De toute façon, une fois bien habiller et avec l’abri de monter, pourquoi se poser la question. Et par ailleurs, nous avons une méthode pour la brune que nous devons expérimenter encore pour nous satisfaire. Je vous reviendrais un peu plus tard sur cet ajout.

Nous sommes donc arrivés sur place, le proprio nous permet de nous stationner  près de son entrée. Son chalet n’est peu ou pas visiter l’hiver donc, une visite de notre part de temps en temps afin de ne s’assurer d’aucune anomalie lui rend service.

Cette baie de taille moyenne offre 2 types de structures. Une principale qui m’attire le plus est un ‘’dos d’âne’’ qui de la rive descend vers le large. La deuxième forme une cuve qui est créée par le remous d’un ruisseau de bonne taille qui entre du Sud vers nous.

Pour cette fois-ci, Bert et moi allons travailler sur les deux flancs de la structure de la rive vers le large. Bert prend le côté sud et moi le côté nord. Un phénomène impressionnant se produit, avant d’avoir pu percer mes 5 trous dans 15 pouces de glaces j’avais 3 truites brunes de prises. C’est quelques heures ce matin-là ont été magiques. Ha, c’est vrai, je devais vous parler de cet ajout à mes brimbales. Le voici, lorsque je pêche sur mon petit lac d’ouverture je vise la brune, mais disons que l’espèce dominante de ce plan d’eau est la brune. Du fait que j’utilise comme appât des éperlans morts, mais de grosseur 3-4 pouces, je manque plusieurs touches et/ou échappe lors de combat. J’ai alors fait l’expérience d’un type d’hameçon que nous utilisons à la grise (ligne morte). Ce harnais est le ‘’gorge hook’’ il consiste à entrer la broche par la bouche de l’éperlan, et de la ressortir par le dos près de la dorsale. Ce qui donne une fois mit dans l’eau un aspect plus naturel. Ce harnais à un hameçon double qui sort par la bouche lors de l’attaque du poisson (généralement par la tête) avalera l’hameçon. Mais attention, si vous prenez d’autres espèces non visées et que vous devez faire une remise, vous devrez couper le fil et la survie de votre poisson n’est pas assurée.

Tout ça pour dire que la météo ne devrait pas vous effrayer si vous planifiez une sortie. Prenez la peine de faire quelques heures, n’hésitez pas à essayer de nouveau secteur.  N’oubliez pas que les propriétés riveraines appartiennent à des payeurs de taxes municipales, demandez-leur la permission, vous en serez récompensé. 

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Truite brune, technique
On croit qu’on a toujours tout dit sur une espèce, une technique ou des secteurs à prospecter. Mais, n’en croyez rien! Je fais partie d’un groupe de pêcheur qui cherche la truite brune depuis plus de 33 ans. Chaque année nous croyons avons trouvé ‘’la’’ façon de faire pour les trouver, les pêcher et les prendre. Mais, on dirait que tout est à refaire d’une année à l’autre.
Aujourd’hui je vous donne l’exemple de la profondeur à laquelle je descends mes offrandes pour attirer la brune. Au fil des ans je m’étais tracé un schéma dans lequel j’illustrais selon la période de l’hiver, la colonne d’eau dans laquelle j’avais eu le plus de succès selon mon agenda des années passées. (Voir tableau joint)
Mais honnêtement, ça ne fonctionne pas toutes les saisons. La règle générale fonctionne, car l’espèce se déplace de la rive en début de saison vers la mi-hauteur en février et revient vers des eaux plus oxygénées en mars.
Il faut agir rapidement lorsque nous n’avons pas de touches. Dans mon article ‘’ Pêche agressive à la brimbale’’ de décembre-janvier 2016 de la revue sentier Chasse pêche, j’explique une technique pour rendre les sorties moins monotones, mais aussi afin de repérer les truites. Pour la truite brune, la localisation est très importante comme dans la plupart de la pêche aux salmonidés. Lorsque nous connaissons ses habitudes migratoires, nous pouvons plus facilement nous diriger vers un secteur propice. Sur ce, je m’explique. Il faut savoir que la truite brune est en mouvement continuellement, entre une aire de repos et son aire d’alimentation. Ce corridor est généralement au-dessus d’un fond de gravier dans une colonne d’eau entre 10-30 pieds. Tôt le matin et en fin de journée,  elles naviguent entre 2 et 10 pieds sous la glace. C’est pourquoi nous devons idéalement utiliser un sonar pour localiser le poisson-appât. Celui-ci nous indiquera à quelle profondeur la brune se maintiendra. En plein jour, il est possible de la retrouver en profondeur, mais je n’ai jamais eu de succès à plus de 20 pieds.  
Si je me rapporte au 3 janvier 2015 lors du tournage que nous avons participé avec André Gervais et l’objectif est à l’aventure, nous nous dirigions dans un secteur où nous avions eu toujours du succès pour des prises de différents formats. Cette journée de début de saison aurait dû être pêchée dans une colonne d’eau de 20-25 pieds avec nos offrandes à environ 4-8 pieds. Mais, les éperlans nageaient dans les 12-15 pieds sous la glace. Grâce au sonar, nous avons ajusté notre tir rapidement. Nous avons fait une très belle pêche malgré tout. Il faut toujours considérer les facteurs suivants; vent, dépression, front froid. Ils sont des points déterminants du succès de votre sortie. N’oubliez pas, portez une grande attention à la manutention de vos offrandes, lavez-vous les mains ou portez des gants de latex lorsque vous les accrochez à l’hameçon. De cette façon vous ne les contaminerais pas d’essence ou d’huile ou de toute autre odeur non désirées. Gardez à l’esprit que la truite brune est l’une des plus capricieuse et difficile à prendre. Donc, il faut mettre toutes les chances de notre côté. Un petit dernier conseil, bien piquer vous éperlans, ou ménés de l’arrière de la nageoire dorsale vers la tête (voir photo jointe) , de cette façon lorsque la truite attaquera votre offrande la tête en premier, la pointe de l’hameçon piquera directement au palet.

Bon succès.





















 

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Prendre le Bar de Percé.

En début d’août dernier, ma famille et moi avons planifié un petit voyage dans la région de la Gaspésie. L’attraction principale étant le Rocher Percé, dans mon for intérieur, j’imaginais bien avoir l’opportunité de croiser le fer avec la nouvelle vedette que représente le bar rayé.  Tout comme plusieurs pêcheurs, j’en avais entendu parler comme étant un générique du saumon de l’atlantique; une espèce que l’on pêche si on a le temps ou si le roi saumon ne coopère pas.  Je ne suis pas vraiment de cet avis.  Le bar rayé mérite mieux.  C’est une espèce qui vaut le déplacement et qui vous en donnera pour votre argent.

L’un des objectifs premiers de notre rendez-vous avec Gaspé était d’avoir du bon temps en famille et évidemment de profiter de ce que cet endroit  a à  offrir.  Ces paysages de la démesure nous font vite réaliser que nous sommes petits, très petits.  Je dois me confesser et avouer qu’à quelques reprises, j’en ai eu le vertige.  L’île Bonaventure et sa colonie de fous de Bassan qui y habite démontrent bien qu’une cohabitation est possible pourvu que l’homme respecte la limite de son intrusion.  Mais encore une fois ; quel spectacle.

Le deuxième objectif était d’ajouter, mes fils et moi,  une espèce nouvelle à notre tableau de pêche.  Le bar rayé était notre cible, mais notre expérience sur cette espèce était pratiquement nulle.  J’ai donc, avant notre départ,  consulté certains articles, visionné quelques vidéos et communiqué avec des connaissances.  J’ai pu obtenir finalement quelques informations qui se sont avérées très utiles.

L’endroit.

Comme j’étais en mesure dans un délai raisonnable de me rendre à Barachois  sur le littoral de la Rivière-Malbaie, j’ai opté pour cette destination en premier lieu.  C’est un emplacement accessible et qui permet de pêcher côté Golfe ou à l’intérieur même du barachois.  Nous nous y sommes donc installés et avons effectué des lancers visant la vague la plus loin possible vers le large.  Les algues transportées par la marée montante font qu’à chaque lancer vous devez nettoyer votre leurre.  Mais ce désagrément est vite oublié lorsque l’attaque se produit enfin. 

Les appâts.

 J’ai d’abord eu un premier contact avec Bruno Morency.  Ce dernier jouit d’une avance considérable sur plusieurs d’entre nous à ce qui a trait au bar rayé.  Il m’a conseillé sur certains leurres et montages à utiliser.  J’ai d’ailleurs ferré mon premier bar avec une de ses conceptions que je me suis procuré dans une petite boutique à même notre motel.  Comme nous étions trois à pêcher, il était préférable d’utiliser trois leurres différents  afin de mieux cerner le type et la couleur les plus productifs.  Conseil de mon ami André Gervais, je me suis dirigé vers la compagnie Savage Gear  chez qui j’ai déniché le Sandheel Slug Jighead.  Ce leurre a permis à mes fils de briser la glace et de capturer chacun leur premier bar. Le blanc semblait prendre les devants, mais le bleu de la mouche de mon montage a vite mis sur un pied d’égalité le bleu et le blanc.  La mouche de Bruno montée à 30 cm d’un leurre à macro standard dont il est également le distributeur et le Sandheel Slug de Savage Gear ont également terminé ex équo en nombre de prises.

L’attaque.

Ce poisson attaque avec  conviction.  Il prend le leurre comme un achigan le fait et il n’y a nul doute sur ses intentions lorsqu’ il l’a bien en bouche. Il fait alors siffler les moulinets et se déplace avec une rapidité déconcertante.  Ses déplacements  de gauche à droite sont rapides, et ce, malgré les vagues puissantes générées par la marée montante.  L’effet ressenti nous laisse parfois dans le doute et nous fait passer en mode panique.  Le changement de direction rapide provoque parfois un mou dans la ligne.  Un moulinet avec une bonne capacité de récupération est un atout pour ce type de pêche.  Le plus étonnant était de constater la grosseur du poisson une fois à portée de mains. Le bar évolue dans un milieu de turbulence et de courant et la restriction occasionnée par la ligne et le pêcheur ne l’intimide pas; peu importe sa taille.  Après 30 minutes de pêche, moi et mes fils avions  cumulé 5 attaques dont 3 captures.   Nous n’avons pas capturé de gros spécimens et ce n’était pas l’objectif, mais nos prises nous ont donné un bon aperçu des capacités de combat de cette espèce.

Pour ma part, je suis vendu au Bar Rayé et lorsque l’occasion se représentera, je serai sur la rive.    Je m’en voudrais de ne pas prendre quelques lignes pour saluer Nadine de même que tout le personnel du restaurant  La Table à Roland de Percé qui nous a si bien accueillis.  Je vous recommande d’ailleurs leur Motel L’Églantier au même endroit ou nous nous sommes sentis comme chez nous avec en prime une vue sur le Rocher Percé.  Des gens fidèles à la réputation des Gaspésiens dont leur gentillesse contribue à faire de votre séjour, un excellent souvenir.

http://www.aubergelatablearoland.com/fr/roland/roland_fr.htm)

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Brochet localisation.

Il n’y a pas de boule de Crystal permettant de savoir où le poisson se trouve pendant la saison hivernale.   Ceci implique donc de percer et percer encore jusqu’à ce que des résultats révèlent la présence de l’espèce recherchée.  Ça peut sembler simpliste, mais ça l’est vraiment.  Le brochet ne fait pas exception.  Mise à part la période de pré fraie où il devance quelque peu le temps de reproduction, il est peut-être moins concentré. On doit prospecter, mais certains indices permettent de sauver du temps sur cette étape. Bien sûr, les secteurs profonds ne sont pas les meilleurs puisque ce poisson est un chasseur qui souvent utilise les structures pour se camoufler. Il est ainsi plus près de ses proies et économise de l’énergie à les chasser.  Donc les baies et les bordures de falaise sous-marine sont souvent gage de succès. Les entrées de rivière où l’apport de nourriture y est important pourraient être très productives, mais ces secteurs comportent souvent certains risques qui, à mon humble avis,  n’en valent pas la peine. Je ne suis pas très téméraire.  Sans rien vous apprendre, les baies sont des valeurs sûres puisqu’on y retrouve souvent les éléments qu’affectionne le brochet. Les fonds garnis d’algues,  qui représentent souvent un refuge important à la survie des plus petits poissons, attirent les plus gros en quête de nourriture.

Les cartes bathymétriques comme celles offertes par Navionics aident grandement la première étape de localisation. De plus, il est possible de planifier des sorties avec une précision surprenante. Il est facile de repérer sur un lac, les baies et les structures qui pourraient être essayées, d’en calculer la distance à parcourir et tout cela,  à partir de votre cellulaire. Le produit se permet même de vous suggérer certains endroits propices.  Sur place, il suffira de demander les permissions aux propriétaires pour un accès rapide au site. Sur la glace, vous pouvez naviguer facilement jusqu’aux points choisis en utilisant votre téléphone comme un GPS.  Pour l’avoir expérimenté, ça devient un outil indispensable et à peu de frais.   À l’étape de l’installation des engins, vous pourrez suivre une courbe qui vous semble intéressante.  Je me plais à effectuer le tracé dans la neige, téléphone en mains et reproduire la courbe qui se trouve sous la glace. Je me rappelle que lors d’une sortie, j’avais planifié travailler un îlot sous-marin au milieu de nulle part.  Sur place, après avoir enlevé la neige, les vestiges d’un vieux trou étaient présents; signe que la précision est quand même remarquable.  Suffit de downloader l’application et, pour un prix plus qu’abordable, faire l’achat des cartes de votre secteur. (www.navionics.com/)

Comme la prospection, et ce, peu importe l’espèce, demande un certain effort il ne faut pas s’insurger devant certains pêcheurs qui désirent être discret sur leur site de pêche. Il faut comprendre qu’il peut y avoir plusieurs trous de percée avant d’en arriver à des résultats constants.  Je comprends très bien ce comportement et je l’endosse.  Il n’y a aucune raison avec tous les outils disponibles, de ne pas découvrir votre petit coin.  Il suffit d’y aller étape par étape, d’avoir de bons appâts, de la patience et de profiter du moment présent.  Les résultats suivront; suffit de faire ses devoirs…

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Dans les règles de l’art.

Archives 2015, texte Luc Lafreniere

Une philosophie bien encrée chez certain pêcheur est sans aucun doute celle de la remise à l’eau.  Vous êtes nombreux intéressés par le sujet mais soucieux de le faire de façon adéquate. Au fil des années, la technique s’est raffinée apportant de petites nuances qui s’avèrent très importantes  au bout du compte. Nous avons qu’à penser au mouvement donné au poisson pour le ré oxygéné.  Autrefois le mouvement de va-et-vient était préconisé ce qui est maintenant révolu.  Nous savons maintenant que les branchies effectueront leur travail en utilisant l’eau provenant de la gueule du poisson et non le reflux occasionné par le recul et l’ouverture des opercules.  Les branchies ayant une fonction capitale, il est essentiel de manipuler le poisson de façon a évité au maximum les traumatismes à ce niveau.

Pour les adeptes de pêche blanche, le degré de difficulté est augmenté de beaucoup.  Il est difficile d’éviter de manipuler le poisson puisqu’il faut le sortir du trou. Un pêcheur est un pêcheur même s’il pratique sa passion sur la glace.  Il va de soi qu’il désire exhiber ses captures trophées mais le fait de plus en plus en photographie.  Mais comment peut-il le faire tout en respectant la prise qui lui a donné autant d’émotion.

Une première règle à respecter est de réduire au maximum le temps pour le poisson passé hors de l’eau.  Donc prévoir le coup en ayant a portée de main les instruments nécessaires pour extirper l’hameçon.  Dans le meilleur des mondes, un vivier confectionné à la tarière pourrait aider le poisson à récupérer avant de retourner dans son habitat.   Attention cependant de ne pas garder le poisson en captivité, percer un trou en diagonale à partir du bassin ainsi formé par où votre prise pourra retourner sous la surface glacée.  Ce vivier improvisé n’est pas un outil de sélection mais bien un lieu de transition, on doit donc guider le poisson aussitôt que l’on constate qu’il maintient son équilibre et qu’il est prêt pour le retour. Confectionnez- le  de façon à le centraliser en lien avec vos engins; cela constitue un bon moyen de raccourcir le temps de manipulation.  Pour le déplacement rapide des poissons de grande taille, comme lors de la prise de photo, prenez- les sous l’abdomen et éviter surtout d’insérer vos doigts au niveau des branchies. L’usage d’une gaffe n’est pas l’idéal encore moins pour les salmonidés mais pour certaine espèce c’est inévitable.  Une blessure occasionnée par cet outil au niveau de la mâchoire inférieur n’est pas si dramatique puisque c’est un endroit très robuste et très peu vascularisé mais éviter encore une fois les branchies et l’abdomen.

Le mucus est essentiel et le fait d’éviter la manipulation au maximum augmente les chances qu’il conserve cette couche protectrice contre les micros organismes.  Évidemment, prendre une photo sans tenir sa prise est impossible et si on le fait, il est important d’éviter de le prendre par les yeux et les branchies.  Tenez- le à l’horizontal sous le ventre et la gorge.  Le froid est l’élément qui nous oblige à nous battre contre la montre.  Une bonne remise exempt de vivier devrait se faire en moins de 15 secondes en période estivale mais il est logique de penser qu’en période de grand froid, on devrait tenter de diminuer le plus possible cette période. Les yeux et les branchies endommagés par une trop longue exposition au froid handicape un poisson ce qui lui serait probablement fatal. Pour les espèces dont la capture est interdite, rien n’est plus profitable que de le libérer directement au trou.  Si l’hameçon est accessible on enlève sinon on coupe.  On remarque que la tendance  sur les réseaux sociaux, est à  l’abolition des  photographies d’espèces non autorisées. Dites-vous  que ce genre de photo ne fait qu’alimenter la théorie avancée que la pêche blanche est difficile sur certaines espèces dont le touladi.  La capture de spécimen sur le point d’atteindre la maturité sexuel et le fort taux de capture ( 60% plus élevé que pendant la saison estival) font en sorte que les autorités n’ont eu le choix que de cesser la récolte de cette espèce.  D’autres chiffres sont avancés à l’effet que 32% des remises à l’eau des captures prises à la brimballes au poisson appât ne survivront pas versus 9% à la jig. Les blessures engendrés par l’ingestion d’un poisson naturel et son hameçon occasionne des blessures plus importante.

 Nous pouvons être en accord ou en désaccord avec ces chiffres, il en demeure pas moins que nous n’avons pas le choix de s’y fier. Ce, sur quoi nous avons le contrôle par contre, c’est la façon dont on effectue nos remises et bien que contradictoire il faut rapidement prendre le temps de bien faire les choses pour donner le maximum de chances au poisson de survivre.

Bonne remise!

(Sources : Martin Arvisais, biologiste M. Sc. Direction de la faune aquatique

Direction générale de l’expertise sur la faune et ses habitats

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 Brochet, chassez-le!Archives 2015, texte Luc LafreniereLa pêche à la perchaude est l’une des plus populaires en saison hivernale mais vient ensuite probablement celle du brochet.  Chassant près du rivage pour se nourrir et l’équipement assez rudimentaire nécessaire à sa capture, ce poisson est des plus accessibles.  Nous avons tous connu les fameuses brimballes artisanales fabriquées de deux bouts de bois mais de nouveaux outils sont maintenant disponibles sur le marché et sont tout aussi efficaces.  Disons que lorsque ce poisson à faim, il ne regarde pas tellement l’assiette et je m’avancerais à dire que même une présentation soignée lui importe peu.Comme le début de la fraie du brochet est tôt le printemps, il n’est pas rare de le voir se compromettre en se présentant dans le lieu qu’il affectionne pour se reproduire. C’est en  Mars que je me garde quelques journées pour délaisser le salmonidé et croiser le fer avec esox.  Une bonne préparation durant la saison estivale si votre équipement vous le permet peut vous aider à localiser ces sites.  Personnellement, j’affectionne plus particulièrement les chenaux que l’on retrouve dans les fonds de baies peu profondes souvent formés par l’entrée d’un ruisseau ou d’une rivière.  J’essaie de localiser les corridors souvent dépourvus des longues algues où vous vous doutez bien, notre prédateur se cache.  Plusieurs d’entre nous avons fait nos premières armes avec cette espèce et malgré le fait qu’il ne se retrouve pas en tête de liste pour sa chair, il en demeura pas moins que c’est un adversaire qui ne nous déçoit pas.Pour entrer dans le vif du sujet, je vais surtout m’arrêter sur le choix de l’appât et l’état de ce dernier.  Étant un poisson nécrophage, je ne m’en fais pas trop avec cette obligation de la règlementation d’utiliser un poisson appât mort.  Je me procure des éperlans de mer congelés chez un commerçant près de chez moi ou dans les poissonneries.  La longueur  peut variée mais disons que j’affectionne particulièrement ceux qui tournent autour du 15 cm.  J’utilise un montage de type Predator Rigs.  Je les confectionne moi-même leur donnant les modifications que je souhaite surtout au niveau de la longueur mais disons que l’an dernier j’ai débuté l’utilisation d’un modèle que l’on retrouve sur le marché et les résultats sont prometteurs mais je ne me prononcerai qu’à la fin mars pour vous faire part de mes conclusions.  Nous avons le réflexe de vouloir soigner la présentation mais des expériences personnelles et celles de d’autres pêcheurs avec qui il m’est été donné de discuter, nous apprend que des éperlans en très mauvais état ont donné des résultats étonnants.  Tellement qu’il devient délibérer d’effectuer des entailles afin d’en exposer les viscères.  Les deux hameçons triples complètent le montage retenant le poisson appât par le dessus de la tête et par la partie arrière du dos.  
Il devient intéressant de considérer l’aspect odoriférant de l’appât  et plusieurs compagnies l’ont très bien compris.  Nous avons tous entendu parler des propriétés exceptionnelles des requins à localiser des proies à des distances impressionnantes  et du lien possible avec le bulbe olfactif du saumon pour retrouver sa rivière natale.  Sans attribuer une explication scientifique à ces résultats étonnants, il en demeure pas moins que la théorie se tient.  Je continuerai d’effectuer des comparaisons sur le terrain mais il devient intéressant de considérer cet aspect puisque à la pêche blanche, le mouvement du leurre ou de l’appât est très limité. Je suis à modifier mon approche au niveau des appâts et ce même pour le salmonidé.  Il est payant d’être attentif à ce genre de détail et de sortir de notre zone de confort. Cependant, on se doit également d’analyser les périodes pendant lesquelles ça se produit. La période de frais étant proche, le poisson garde-t-il son énergie pour cette période vitale ce qui l’inciterait à s’attaquer à des proies plus passives?  Peut-être, c’est un raisonnement envisageable mais qui ne sera probablement jamais étudier. Donc, amis pêcheurs, à vos laboratoires et ne vous gênez pas de partager vos observations.



 

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 Outil de départ.Archives 2015, texte Luc LafreniereLa pêche blanche vous intéresse et vous désirer quitter le siège de spectateur pour tenter votre chance, cet article est pour vous. J’ai élaboré une liste d’équipements nécessaires pour débuter ce loisir.  Je présente, par priorité, les outils obligatoires et ceux qui vous serons plus qu’utile. Évidemment, selon les bourses, la qualité de cette équipement peut varié mais je suis allé au minimum.  Si vous avez la chance d’obtenir une séance de coaching avec une connaissance, vous sauverez un temps précieux. N’hésitez pas à consulter la règlementation qui régie votre secteur.  Vous devez être en mesure d’identifier votre zone et les espèces que vous capturées. (site du Ministère Foret Faune et Parc)  Dans le doute, effectuez une remise à l’eau.  
Habillement.
Ce sport se pratique à l’extérieur sur une surface glacée donc nul besoin de vous expliquer comment vous vêtir.  Mais il est primordial d’avoir un vêtement qui vous couvrira des grands vents et à ce niveau il existe des habits spécialisés.  Vous pourrez investir sur cet article si vous avez la piqûre. Prenez le temps de bien couvrir les extrémités, c’est surtout à ces endroits que les engelures débutent. J’ai toujours à porter de main ces fameux « hot shot »; ces petits sachets activés une fois sortis de leur emballage, peuvent faire la différence et vous aider à reprendre le dessus. Une bonne couverture multicouches vous permettra de vous ajuster au fur et à mesure que la journée avance.  Percer des trous manuellement vous demandera un certain effort qui pourrait vous amener à transpirer donc lors de cette étape, prenez soin de ne pas trop vous habiller mais d’avoir en votre possession  quelques couches supplémentaires que vous pourrez ajouter au besoin ou après l’installation de vos engins. Vous passerez de bonne période immobile donc c’est a ce moment que le frisson peut vous gagner. Demandez conseil dans les boutiques spécialisées, ils sont au fait des nouveautés et sont en mesure d’évaluer si votre habillement actuel est adéquat.

L’engin.
De préférence, on doit identifier quelle espèce sera convoitée.  Si vous avez l’intention de n’en cibler aucune en particulier, un ensemble de canne à jigger fera très bien l’affaire. Il se vend de petit support qui garde la canne sur un certain angle. Cela vous permet de la surveiller à distance si vous ne désirez pas la tenir en permanence ou désirez en avoir plus d’une.  On retrouve ce type de montage chez les pêcheurs de tout espèces.  Un monofilament conçu pour la pêche d’hiver ajusté à la taille du poisson convoité est conseillé afin d’éviter des désagréments. Pour les leurres ou appâts, je  suggère de lire les articles écrit sur notre site ou mes collègues livrent leurs préférences.
La tarière ou perceuse.
Le choix de cet outil doit se faire méticuleusement. Personnellement, j’utilise les perceuses manuelles Normak Fin-Bore III.  Je possède une 6 et une 8 pouces dépendamment à quel espèce je m’attaque.  J’adore ce modèle pour ses lames de qualité qui, soit dit en passant et toute marque confondue, ne doivent jamais être frappées sur la glace.  Le tranchant de la lame serait alors abîmé et vous devrai travailler deux fois plus fort pour percer vos trous.  Ce que j’aime également de ces perceuses manuelles, c’est que le manche désaxé permet de travaillé sur la rotation de la vrille en utilisant la force des deux bras.  Le modèle dont l’extrémité est muni d’un pommeau résulte que la force de rotation est effectuée avec un seul bras ce qui est beaucoup plus exigeant à mon avis. Si vous avez l’intention de pêcher la perchaude mais essayer d’autres espèces à l’occasion comme le doré ou le salmonidé, je vous suggère la 6 pouces de diamètre. La 4 pouces étant légèrement trop petite à mon goût et la 8 pouces demandant plus d’énergie pour son utilisation, l’entre deux demeure à mon avis le meilleur compromis.

Cuillère ou écumoire.
Différents modèles sont disponible sur le marché. Que ce soit en plastic ou en métal ils ont comme fonction d’enlever les résidus de glace dans vos trou.  Personnellement, j’investie un peu plus sur le modèle en métal puisqu’ils sont souvent muni d’un coté tranchant (ciseau à glace) qui permet d’entretenir votre trou à sa grandeur initiale lors de grand froid.

Pince.
Bien que ça peut sembler anodin, cet outil est très utile lorsque le poisson a avaler votre appât trop loin pour pouvoir lui enlever à main nue. Le type « long nose » est pratique mais vous pouvez également utiliser une pince de chirurgien.  C’est ce genre de modèle que j’utilise.  Plus compacte et souvent muni d’un mécanisme de barrure, ils sont conçues pour un travail plus délicat. Lorsque l’on pêche des espèces de petite taille, vous les apprécierez. Différentes longueurs sont disponible.
Chaudière.
La chaudière est une pièce d’équipement essentielle.  Elle vous servira à transporter votre équipement, votre poisson mais vous servira également de siège.  Il se vend des coussins adaptables. Aussi loufoque que ça peut semblé, il est important de bien la choisir.  Profitez-en, ça ne coûte presque rien. La hauteur devrait vous permettre d’être assis et d’avoir les genou près du 90°.  La circulation sanguine est favorisée et les pieds auront moins tendance à geler.
Le traîneau.
Il existe sur le marché une panoplie de marque et de dimension de traîneau.  Bien qu’il est tentant de pencher pour une bonne dimension, ne perdez pas de vue que vous devrez parfois le tirer sur de bonne distance.  Il serait judicieux d’utiliser un sac à dos pour ce qui peux y être mis et d’être raisonnable sur la grosseur du traîneau.  N’oubliez pas que vous devrez le déposer dans le coffre de votre automobile.  Un harnais, bien que non nécessaire facilite de beaucoup le transport sur de longue distance.  Pelle.
Une petite pelle portative fait très bien l’affaire. Nul besoin d’investir une fortune sur cet article.
Crampon Encore une fois vous aurez l’embarras du choix mais certains produits n’offre pas la performance que nous sommes en droit de s’attendre. J’ai personnellement essayé plusieurs modèle et je ne me suis pas encore arrêté sur un modèle en particulier. Présentement j’utilise un modèle acheté dans un magasin grande surface. Mais de nouveau produit un  peu plus dispendieux ont fait leur apparition et son très intéressant. Si vous êtes prêt a investir, le prix tourne autour de $60.00.

Donc nul besoin de s’équiper avec la dernière technologie mais il faut prioriser le confort. Le froid combiné au vent sont les pires ennemis.  Bonne chance et bienvenue parmi nous.


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