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Nos chroniques

Une petite dernière

 Par tradition, nos saisons de pêche sur glace se terminent presque toujours par une sortie au brochet. Les températures clémentes cette année ont précipité cette sortie et exceptionnellement le 4 mars fut notre dernière. Des conditions printanières nous ont permis d’apprécier cette journée et les résultats ne nous ont pas déçus. Le poisson était très actif ce qui nous a permis d’atteindre largement le nombre de pas recommandés pour conserver une forme minimale.  Plusieurs beaux poissons en prime certains traversant facilement la barre des 10 livres. Bien que la saison fût courte, on en dresse un bilan positif et l’on se console en se disant que bientôt les kayaks seront sur les toits. Les rivières seront rapidement accessibles, mais réglementation oblige, nous devrons patienter jusqu’à la fin avril. Profitons-en pour planifier nos voyages, mettre d’équerre nos équipements, inventorier nos leurres et rêver un peu de nos futures captures. Bon magasinage, les présentoirs sont pleins, profitons-en! 

Appréciez chacune de vos sorties

La semaine dernière j’ai eu le grand plaisir de partager une sortie de pêche avec mon ami René. Oui, mais, tu pêches presque toujours avec ton ami René me direz-vous. Mais justement, là est la beauté de la chose. 

La pêche blanche est non seulement une activité sportive, mais aussi une activité récréative et sociale. Je réalise au fil des années que mes expéditions de pêche avec les « Chums » sont souvent prétextes aux discussions aux échanges de souvenirs aux transferts de connaissances. D’une amitié forte de plus de cinquante ans, sans cesse renouvelés à chacune de nos sorties. Il arrive même souvent qu’à la blague René mentionne que nous nous voyons plus souvent que nous voyons nos propres conjointes. 

Je pense souvent aux sorties que Robert et moi avons faites depuis près de cinquante ans. Chacune d’entre elles écrit une page d’histoire. Malgré le fait que nous sommes à écrire le dernier chapitre, nous apprécions chacune de nos sorties. Je revis les incroyables aventures en kayak avec Luc et Isaak en rivière. Des captures hallucinantes qui voient le fond de l’épuisette. J’apprécie chacune de mes sorties, bredouilles ou extraordinaires.  

Vivre une sortie de pêche avec nos enfants et nos petits-enfants. Partager notre passion avec des amis; Martin, Luc (Boubou), Mickael et plusieurs autres pour qu’ils se souviennent de chacune de leurs sorties. 

Sachons, chacun d’entre nous a apprécié chacune de nos sorties.    

Tarière le diamètre idéal selon nous.

Pour cette chronique je m’adresse à celles et ceux qui découvrent le merveilleux monde de la pêche blanche. Je me sers donc de cette plateforme pour répondre à une question qu’y met posée plusieurs fois au cours de l’hiver. Question légitime, car le choix d’une tarière pour la pêche sur glace est très important. Ce texte ne couvrira pas le type de motorisation (essence, électrique, manuelle…) mais plutôt du format de la mèche. 

D’entrer de jeu je dois vous dire que notre suggestion, car elle est unanime au sein de l’équipe de Fokus est basée sur plusieurs années de pêche et d’essais. Voyons ensemble les avantages et défauts de chacune des dimensions des mèches, soit; 4, 6, 8 et 10 pouces. 

La 4 pouces, légère pour le transport et rapide à percer même dans plusieurs pieds de glace. Idéale pour les poissons de petite taille et le repérage. 

La 6 pouces, polyvalente pour plusieurs espèces (grosseur) poids confortable au transport nécessite peut d’effort pour forer même dans une bonne couche de glace. Diamètre intermédiaire qui permet facilement le perçage manuel.

La 8 pouces, si la fabrication est de matière synthétique (plastique) elle est très légère, dans bien des cas moins lourds que la 6 pouces en acier. Ce diamètre permet d’installer des brimbales de tous les types afin de cibler les gros prédateurs de votre lac, brochet, grosse truite… 

Les mèches de 10 et 12 pouces, d’un diamètre énorme sont conçues pour le perçage avec motorisation à essence ou propane. Il en existe presque plus sur le marché. Certains pêcheurs de brochet ne jurent que par cette dimension. Elles sont très lourdes surtout lorsque couplées à un moteur à essence (+35 livres). 

En conclusion, nous utilisons une mèche de 6 pouces pour toutes les qualités décrites ci-haut. Toutefois, nous utilisons très souvent la 8 pouces de matière plastique. La plupart des manufacturiers ont leur propre modèle de ce type. La K-Drill, la E-Drill de HT, la Torch Drill de Jiffy, la Pistol Bit de Eskimo, la Alpha Plus Polymer de Ion, la Lite-Flite Lazer de Strike master et plus encore. Il faut toutefois noter qu’une mèche de 6 pouces en acier comme la Fin bore lll se vend aux environs de $125 et une 8 pouces de polymère se détail dans les $299       

Avez-vous un standard de longueur?

J’aimerais que vous m’apportiez un éclairage sur vos normes personnelles ou standard de longueur sur différentes espèces que nous pêchons. Je vous explique le contexte, cet hiver je pêche davantage le « panfish » qu’en temps normal, et ceci à cause des accès plus restreints aux secteurs de pêche éloignés aux salmonidés. Les glaces étant moins sécuritaires pour les déplacements en VTT et motoneige. Je dois donc me restreindre aux secteurs de pêche accessibles à pied. Et je crois sans me tromper que je ne suis pas seul dans cette désolante situation. Mais bon, nous devons accepter cet état de fait. 

Ma dizaine de sorties de cette saison 2024 m’ont apportées de belles surprises et d’autant de questionnement. J’ai pris de superbes perchaudes, mais aussi des très petites, quelques barets, mais rien de majestueux. Je dois prendre environ une douzaine de perchaudes pour en garder une de belle taille. Mais que signifie belle taille? 

Est-ce que vous avez un standard de longueur pour déposer vos prises dans votre chaudière? Je vous dirais que moi, je me fie sur la chaire qui reste sur mon poisson une fois fileter pour établir ma longueur limite à conserver. J’ai conclu que 7,5 pouces et idéalement 8 pouces sont ma dimension minimale pour conserver ma capture. Je comprends très bien que certains plans d’eau cache bien leur jeu avec une quantité industrielle de petits individus, mais le travail et l’acharnement donne raison aux pêcheurs qui veulent rapporter à la maison une douzaine de belles perchaudes. 

N'hésitez pas à commenter, les standards diffères d’un pêcheur à l’autre et d’un plan d’eau à l’autre. Et, croyez vous nécessaire de se mettre une limite minimale de longueur, pour la manger ou pour la ressource.      

Donnez-leur une chance de vous épater

Grâce à mon collègue de travail (Jonathan Cormier) et de ses trouvailles parmi nos nombreux fournisseurs de produits de pêche, j’ai la chance de mettre au bout de ma ligne des leurres autant de formes étranges que de couleurs incroyables. 

Au cours des dernières semaines, je me suis amusé à observer la réaction des poissons (truite, perchaude, achigan, crapet de roche et baret) sur différentes couleurs non standard. Je veux dire par cette expression, des couleurs qui ne sont pas « match the hatches » qui ne sont pas de la couleur ou de la ressemblance de leurs proies. 

Étrangement, je ne peux pas associer ni la période ni la raison des attaques faites sur ces leurres. Mais, faut-il en croire que du nouveau, ou du différent intrigue le poisson jusqu'à les faire attaquer. Je peux affirmer que lorsqu’il y a une accalmie au niveau de l’activité et que je présente immédiatement un leurre de couleur atypique, cette présentation génère quelques attaques supplémentaires. Il faut donc être prêt à utiliser un ou des leurres supplémentaires aux couleurs variées. Ce qu’il y a d’intéressant ce sont les noms que les compagnies donnent à leurs couleurs d’apparat; wonderbread, (cuillère sur la page de présentation) sneeze, purple tiger, pour ne nommer que celle-ci. Il faut donc à mon avis utiliser les contrastes et voir même l’absence de couleurs naturelles. 

Je vous invite à faire l’essai des formes ou couleurs différentes et n’hésitez pas à nous partager vos résultats.   

Osez la finesse

  

Osez la finesse

Pour notre sortie de cette semaine, mon partenaire René et moi sommes heurtés à un comportement du poisson que nous avons vécu à quelques reprises cette saison. Un poisson qui se dirige vers notre leurre, qui le suit et, après quelques secondes voire minutes retournent sur ses nageoires et nous quittent. 

Habituer à ce type de réaction, nous avons mis en place un petit protocole qui fait en soi de changer la grosseur du leurre, ensuite changer la couleur et ensuite changer de leurre tout simplement. Mais cette journée-là, rien ne va, nous avons quand même pris quelques captures, mais pas assez versus le nombre d’échos que nous avons eu sur nos sonars respectifs. 

Était donc venu le temps de la finesse avec des leurres souples et très légers. J’avoue que ce n’est vraiment pas ma tasse de thé de pêcher « ultra light », car j’aime bien ressentir toutes les touches sur le bout de ma canne et ne laisser aucun « mou » sur mon fil entre le leurre et le « tip ». 

Il faut dire que sur l’heure du dîner il y a généralement un ralentissement sur les attaques. Mais, une fois sur place pour quoi ne pas essayer de nouvelles approches on ne risque rien après tout. 

Je sors donc ma canne presque toute neuve, car comme je le disais je ne l’utilise que rarement, une 30 pouces « House rod » puissance médium et action extrarapide de St-Croix. Je lui ai agencé un Pflueger President 1000 avec un tressé de 8 livres et un avançon de flurocarbon de 10 pieds de 6 livres de résistance. Comme leurre un petit jig de 1/16 oz et une nymphe (1,25 pouce) de Mister Twister. Le principe est de la présentée tout en douceur avec de très légères saccades, comme nagent les petites nymphes, ou crevettes d’eau douce. Les résultats sont incroyables et instantanés. Une présentation en douceur, moins agressive et en finesse. Il faut noter qu’il y avait de l’activité, les poissons se déplaçaient, certains se nourrissaient de façon agressive. Est-ce que dans une période mineure cette technique fonctionne? Ce sera à voir. Cette présentation ne remplace pas une technique plus agressive avec des cuillères lorsqu’il y a frénésie, mais elle supporte un ralentissement au moment d’une baisse d’activité du poisson. 

Janvier, janvier…

Ces derniers jours s’inscrivaient dans la semaine de mon début de pêche au lac Magog. Mon partenaire de pêche ainsi que plusieurs autres pêcheurs avaient déjà initié leurs premiers pas sur cette glace afin de prendre du baret. Ma canne et mes leurres étaient remplis d’espoir de faire une bonne collecte de perche blanche, étant donné les succès des jours précédents des autres pêcheurs. 

Malgré ce secteur bien connu de René et moi, nous avons dû percer, percer et percer des trous pour au final prendre qu’une vingtaine de petits barets hors de nos standards. Plus de 10km de marche pour couvrir les secteurs, plus de 90-100 trous de percées pour bien comprendre que le baret n’était pas là!  

Mais, une question se pose. Pourquoi avons pris autant de perchaude? Pourquoi sur cette quantité remarquable de perchaudes autant d’entre elles ne mesuraient pas plus de 6 pouces? Je sais la lac Magog n’est pas reconnue pour sa grande population de perchaude géante, mais, si le baret installé dans le lac depuis plusieurs années, mange les œufs de perchaude, pourquoi y a-t-il autant de petits rejetons?

À la lumière de nos huit heures de pêche de cette semaine et de plusieurs années, je constate que les deux espèces semblent se positionner par route migratoire. Trajet qui ne semble pas les même du tout. Année après année je conserve mes « waypoints » avec date et résultats dans mon sonar, et cette saison les données sont complètement désorganisées. À quoi est-ce dû? Pour ma part je mets la faute sur la prise des glaces tardives, et des zones encore à l’eau claire. 

À vous de porter vos propres conclusions.  

PÊCHE BLANCHE

En février, ajustez la sensibilité de votre sonar

 En février, ajustez la sensibilité de votre sonar

Nous en sommes à un point tournant de notre saison de pêche blanche. On ne reviendra pas sur les conditions, mais plutôt sur les ajustements que nous devons faire afin d’optimiser nos sorties. 

Je m’adresse ici à celles et ceux qui possèdent un appareil sonar pour cibler le poisson. Tout particulièrement les adeptes de la pêche qui utilisent cet outil pour les premières fois. Que ce soit un cadran clignotant « flasher » traditionnel ou un sonar 2D en mode glace, il faut considérer affecter des ajustements de la sensibilité « gain » lorsque vous changer de profondeur de façon significative. 

Comment se rendre compte que vous devez effectuer ce type d’ajustement. Tout d’abord en eau peu profonde (0-20 pieds) vous devriez voir apparaître votre leurre identifié par une barre. Celle-ci devrait avoir l’apparence d’une barre grâce et pleine. Si ce n’est pas le cas, diminuez votre sensibilité jusqu’au résultat décrit. Lorsque vous serez dans un secteur dont la colonne d’eau dépasse 20 pieds, vous aurez à effectuer un réajustement. Tout ça dans l’ultime but de voir les échos de poissons le plus clairement et précis que possible. De cette façon avec un peu d’expérience vous serez en mesure de décoder l’écho et d’identifier la grosseur du poisson qui nage sous vos pieds. Si vous utilisez toujours la même sensibilité, vous risquez de perdre de vue sur votre écran l’écho de votre propre leurre, donc par le fait même les poissons.  

Pour la plupart des appareils sonar/clignotant (flasher) l’ajustement de la sensibilité (gain) s’ajuste par un bouton, dans le cas des appareils LCD ou à écran, vous devez passer par un menu, et dans quelques cas, vous pouvez effectuer cette opération directement sur l’écran tactile.  

Charmer la belle perchaude

J’aimerais partager avec vous aujourd’hui une observation que j’ai constatée au fil des années à côtoyer des pêcheurs de perchaudes. Je ne vous apprendrais rien en vous expliquant qu’il est bon et efficace de faire un montage double et vois triple avec des bibites pour la pêche à la perchaude. Mais qu’en est-il d’une variation en deux temps? 

Je m’explique, et voyons voir les notes que je mets sur ma gamme. Tout d’abord j’ai six différentes notes qui peuvent former une harmonie. Cette mélodie demande un agencement harmonieux. Prenons l’ensemble pour démarrer. La bibite traditionnelle si bien représentée par Mme Jigger avec ses couleurs et formats redoutable. Le poisson-nageur à action verticale qu’est le Turn Back Shad, qui descend dans la colonne d’eau en virevoltant et reprenant toujours une position parfaite sous la canne. La Ice Bug de Neptune qui imite une crevette d’eau douce émettant une lueur se démarquant dans les abysses. La Northland Forage Minnow, cette cuillère recouverte d’UV est contrastante et redoutable avec sa nage saccadée. Et pour compléter cette mesure voici le Ratl’n Vibe de Yozuri, ce poisson-nageur a cage de résonnance émet une vibration perceptible è de grande distance et il rend complètement agressif le petit prédateur. 

Votre agencement peut se faire avec nuance, et de combiner une bibite avec une Ice Bug tout en gardant la plus lourde des deux au bas de la gamme. Ou, dirigez-vous avec audace et texture, en mariant un Ratl’n Vibe au bout de la ligne avec un Ice Bug et pourquoi pas deux? Toutes les options sont possibles, il faut oser. Notez bien que bien souvent, les présentations différentes offrent une tonalité attirante pour nos belles perchaudes.  

Pêche blanche sur glace « Patronage de trous »

Pour toutes espèces confondues pêcher sur la glace, présente un coefficient de difficulté plus élevé que la pêche en bateau en eau libre. Les déplacements en eaux vives favorisent la recherche du poisson, mais aussi nous donnent une vision de l’ensemble d’une structure après quelques passes. Sur la glace, ce n’est pas tout à fait le même scénario. 

Quoique… partons avec le fait que tous, nous devrions avoir un outil de base qui est une carte bathymétrique, soi papier, électronique ou à même notre sonar portatif. Cet élément de localisation est maintenant essentiel si vous êtes à la recherche de secteur à potentiel. Vous identifiez des hauts-fonds, des îles sous-marines, des penchants abrupts des entrées d’eau tel ruisseau, petite rivière et eau de ruissellement. À partir de ses données vous êtes en mesure de vous dirigez sur la glace avec a tout le moins une idée du secteur à pêcher. Sur place, et selon l’espèce ciblée, vous devrez créer un patron de perçage. Si vous possédez un appareil sonar avec GPS intégré, de vous déplacer et marcher dans la neige afin de visualiser une ligne contour qui vous guidera lors de vos perçages de trous. Il y a plusieurs façons de préparer sa zone de pêche, je vous suggère la mienne, car elle m’a donné de bons résultats. Lorsque j’arrive dans un nouveau secteur, je perce un minimum de 5 trous. Généralement à partir d’une colonne d’eau de moins de 10 pieds, et je me dirige vers des profondeurs par strate de 10 pieds. Toutefois, selon l’espèce je patronne mes trous en croix. Soi, un trou a 10 pieds, le deuxième à 15 pieds de colonne d’eau et un dernier è 20 pieds. Les 2 autres sont perpendiculaires à ma ligne dans 15 pieds d’eau. Les trous sont à une distance variant selon la pente (drop) sous-marine.

Je ne passe jamais plus de 5-10 minutes de pêche dans le même trou. S’il n’y a pas d’activité, je change. Lorsque ma session dans les 5 trous est terminée, je cherche a déplacer ma série de trous, dans la pente (drop) sur le plateau ou sur une structure apparaissant sur la bathymétrie. 

Pourquoi la « Tip-Up » est si efficace

La "Tip-up" ou brimbale à bobine submergée demeure dans mon cœur l’engin de pêche sur glace la plus efficace toutes conditions confondues. 

Cet outil de pêche blanche se démarque de tous les autres types que l’on retrouve sur le marché. Eh oui, vous me direz que les « jaw Jacker », les « windlass » les « Ice rigger » etc. sont meilleurs. Et vous avez tout à fait raison sauf que. 

La brimbale à bobine submergée vous offre une performance égale en tout temps. Par un mercure très bas, par de grands vents, avec de la neige ou du blizzard, le "tip-up" se tient toujours droit et vous avise d’une attaque d’un poisson sur votre ligne. 

Malgré un froid qui gèle vos trous, la brimbale de ce type présente son moulinet dans l’eau, il ne fige pas. Lors d’une attaque, le système déclenchera par le biais d’une broche, la levée d’un petit drapeau vous indiquant que quelque chose se passe. Le moulinet tombe en mode libre ce qui permet au poisson de se sauver avec votre appât sans restriction. Pour les « Jaw Jacker » très efficaces avec une météo clémente, mais a -10 et plus froid, vous devez briser la glace constamment afin que votre fil ne fige pas et risquer de tout casser lors d’une attaque. Le « Windlass » donne vie à l’appât mort, mais sans vent et par grosse neige, on oublie. Les « Ice rigger » malgré que ce sont mes favoris dans cette catégorie présente les mêmes désavantages que les « Jaw JKacker ». 

Somme toute, si vous avez un ensemble d’engins de pêche à vous procurer pour taquiner presque toutes les espèces québécoises, optez pour l’efficacité. Il est possible de faire de simple ajout pour les rendre encore plus performants. Assiette de « foam » isolante, pour retarder la prise de la glace dans le trou, et une clochette fixée a la ligne qui vous avisera lorsque votre drapeau se hissera. 

Le tressé sur la tip-up, une importance capitale.

Depuis plusieurs années que nous vantons les qualités de la brimbale de type tip-up. Cet engin de pêche sur glace se démarque des autres comme décrits dans une précédente chronique publiée le 2 février dernier sur notre page. 

Mais pour la rendre la plus efficiente possible, il faut lier sa bobine submergée à votre leurre le plus efficacement. Ce fil joue un rôle capital lorsqu’il est question de ferrage. Et voici pourquoi. 

Comme tout bon montage pour la pêche sous glace, un avançon de furocarbon est de mise, que ce soit de 6, 8 ou 10 livres. La section qui se situe entre le « leader » et la bobine requiert un peu notre attention. Nous savons que lorsqu’un poisson s’attaque à notre appât, il la met en bouche et généralement se dirige à bonne vitesse s’éloignant du lieu de sa capture. La bobine submergée sous la glace n’offre peu ou pas résistance au prédateur. Le fil tressé de couleur pâle se présente comme un choix de prédilection, ce dernier contraste avec la noirceur du fond du trou et nous indique la direction que prend le poisson. Ceci nous permet d’orienter notre ferrage. 

L’avantage du tressé pâle est sa visibilité dans le trou, toutefois sur la glace il est plus difficile à voir versus le fils traditionnel noir. Le noir ou toute autre couleur foncée nous permettent de le localiser rapidement sur la glace. Le choix vous reviendra au moment de remplir vos bobines. Je vous suggère fortement d’arrêter votre choix sur un tressé de 30 livres et plus. Il faut comprendre que le diamètre d’un tel type de tressé est le minimum pour avoir une bonne prise pour combattre un poisson à mains nues. En plus, si vous ciblez une espèce comme les grands carnassiers, ils pourront vous arracher le fil des mains très rapidement et vous causer de sérieuses coupures aux doigts. 

En résumé, j’utilise un bas de ligne de 6-8 pieds de flurocarbon, un tressé de 30 livres de couleur pâle ou foncés au choix, et je pêche en toute quiétude. 

Un geste qui se pose à l’année

Comme pêcheur je suis très fier de voir la conscientisation sur la remise à l’eau des poissons. Je crois à la lumière des commentaires que nous entendons qu’elle se fait de plus en plus sécuritairement pour la survie des captures. Toutefois, n’oublions pas avant de critiquer celles et ceux qui n’en font pas que c’est tout à fait légitime de conserver leurs prises sur une base légale et réglementaire. 

Que ce soit sur la glace ou en eaux vives des techniques sont présentées par différents experts de la question, mais le but de ma chronique d’aujourd’hui est de garder en mémoire que si vous pêcher profondément dans la colonne d’eau soyez prudent avec la remontée trop rapide de vos captures. Si vous capturez une espèce dite légale (selon la saison et le règlement) et qu’elle est blessée gravement, vous êtes mieux de la garder, car les chances qu’elle vive sont minces.

Il faut garder à l’esprit que l’été avec une eau chaude la survie des poissons à la remise à l’eau est tout aussi difficile que l’hiver. Par temps très froid évitez d’exposer votre capture au froid, les engelures pourraient blessées mortellement le poisson. 

Ce que tous s’entendre à dire pour une technique avec un bon taux de réussite c’est; remonter lentement le poisson lorsqu’il est pris profondément, et si possible ne pas le sortir de l’eau, ou le faire très rapidement. 

Ce geste posé été comme hiver permet de conserver une belle qualité de pêche, lorsque présente, et de donner une chance au plan d’eau qui est déjà limité. N’oublions pas, ne jeter pas la pierre aux pêcheurs qui conservent leurs captures, le poisson demeure une chair succulente et est un complément de l’activité de pêche. . 

Perchaude, localisation et patience

Cette semaine nous avons enfin débuté un semblant de saison de pêche blanche. Nous nous sommes retrouvés sur un plan d’eau en Estrie ou nage la perchaude. Nous avons observé un phénomène particulier et je me pose la question suivante : est-ce que la prise tardive des glaces influence la migration de la perchaude? Est-ce que ce même phénomène influence son type de nourriture en cette même période de l’année? 

Malheureusement je ne suis pas biologiste et je n’ai pas la réponse à cette question, mais suite à nos dernières sorties il semble qu’il est un lien. Nous avons remarqué que lors de l’éviscération de nos captures que la présence d’éperlans était plus importante que les autres années aux pareilles dates. Et que certaines d’entre elles avaient comme diète des écrevisses. 

Mais tout d’abord, la localisation de la perchaude s’est faite sur des « waypoint » de fin février. Parce qu’habituellement nous pouvons suivre, la migration du poisson a chaque année dans les mêmes secteurs aux mêmes dates approximatives. Il nous faudra encore quelques sorties afin de voir si le « patern » se poursuit. 

La recherche du poisson cette saison prend plusieurs minutes voire plusieurs heures avant de le débusquer comparativement aux années antérieures. Mais avec un peu de patience, percer des trous, se déplacer et des changements de leurres (grosseur et couleur), les résultats sont au rendez-vous. 

La grande qualité que nous devrions acquérir comme pêcheur est sans nul doute « l’adaptabilité », car cette saison et les saisons a venir nous aurons avantage à suivre ce qui se passe sur et dessous la glace. 

Opération baret (techniques)

Pour cette chronique, on couvrira une partie essentielle de la réussite d’une sortie de pêche au baret. Évidemment la localisation et les différents leurres utilisés sont importants, mais aussi, la façon de lier le tout avec des techniques sur deux facettes. 

Il faut comprendre que le baret comme la perchaude lorsqu’il est en chasse et très actif, il attaque votre présentation. Et nul besoin de finesse a ce stade. Mais, le problème survient lorsque vous le localisez, et qu’il faut fine gueule. Tout d’abord ceux et celles qui pêchent le baret sans sonar, je vous dirais que votre meilleur allier sera votre partenaire de pêche qui possède un sonar afin de vous diriger vers un secteur payant, ou de prendre une carte bathymétrique soit papier ou électronique telle, Trackmap ou Navionics et d’identifier des secteurs comme mentionnés dans la chronique précédente. Par la suite, percez 4-5 trous en ligne à une distance d’environ 15-20 de distance. Maintenant, vous devrez utiliser un leurre qui vous permettra de présenter votre offrande près du fond rapidement. Frappez le substrat de deux à 4 reprises et laissez-le au fond pendant quelques secondes. Ensuite, moulinez quelques tours et, dandiner légèrement votre leurre. Après quelque 20-30 secondes, on reprend l’exercice. Si après 5 minutes vous n’avez aucun signe d’activité, dirigez-vous vers un des autres trous. Attention, si vous commencez la pêche au baret, ne vous découragez pas, car il est facile de manquer les touches de cette espèce. La perche blanche s’attaque à votre leurre par aspiration, donc ayez l’œil sur votre bout de canne, car, la finesse de sa morsure se visualise par un relâchement de votre fil. Il est temps de reprendre le mou et de ferrer sèchement. 

L’ajout de l’aide électronique vous permettra d’éviter de pêcher à l’aveuglette. Mais le principe demeure le même. Vous constaterez rapidement que des déplacements de quelque 10-20 pieds vous permettront de poursuivre une pêche qui semblait terminée. N’ayez pas peur des déplacements, souvent ceux-ci changeront une sortie ordinaire en belle réussite. 

Pour la prochaine et dernière chronique sur un spécial baret 2024, je présenterais quelques leurres qui m’ont démontré beaucoup d’efficacité et j’expliquerais pourquoi. 

Opération baret (leurres)

Nous voici donc à la troisième et dernière chronique d’une série sur le baret. Je vais vous présenter mes quatre leurres préférés, mais ce n’est qu’une infime partie de ce que vous pourrez retrouver dans vos coffres et en magasin. Il y a plusieurs types de leurres; que ce soit des bibites, leurres souples, cuillères et même des devons pour la pêche verticale, mais, voyons voir ce qui m’a bien réussis jusqu’à ce jour. 

Je comprends bien que votre choix de canne pour ce type de pêche est choisi, car nous avons tous nos préférences. Pour moi je partage mes présentations entre une canne a puissance légère action rapide  et une deuxième a puissance moyenne a action rapide. La première me sert pour les leurres plus légers avec une colonne d’eau de moins de 15 pieds et l’autre pour des leurres qui dépasse 1/8 once et lorsque je pêche à 20 pieds et plus. 

Si vous jetez un coup d’œil sur la page de présentation, vous remarquerez que ma sélection couvre 4 formes de cuillère et 4 couleurs. Notez que pour chaque modèle vous pouvez varier le choix de couleur, car, selon l’humer du poisson vous devrez changer de tinte. Dans ma sélection il y a également 4 formes distinctives, pour présenter 4 types de nage. La Blade Spoon de Clam Pro Tackle, une lame droite à quatre faces qui permet une descente rapide et droite de même que sur son action de « jig ». La suivante, la forrage minnow de Northland fishing tackle est une cuillère de forme recourbée, qui, à la descente et à la dandinette redescend comme une feuille morte. Cette dernière en couleur firetiger est mortelle pour le baret et la perchaude. La Johnson Ratt’n Scout Spoon est un compromis entre les deux précédente, car elle offre une descente droite et rectiligne, mais aussi une nage erratique lorsqu’elle travaille. La dernière est sans aucun doute mon coup de cœur. Très atypique comme forme ce leurre offre une descente droite dans la colonne d’eau avec une couleur de présentation éperlan. Les 3 composantes de matériaux différents (plastique, laiton et céramique) s’entrechoquent lorsque l’ont « jig » et émet une vibration que seul ce leurre produit. Cette petite cuillère m’a sauvé à bien des reprises une sortie qui s’annonçait catastrophique en sortie qui nous met un sourire dans le visage. 

Opération baret (identifier des secteurs à succès)

  

D’entrée de jeu j’aimerais vous souhaiter une excellente saison de pêche blanche. Nous sommes tous de l’équipe de Fokus Fishing heureux de voir le retour de cette période de l’année qui nous permette une pêche particulière. Une approche qui donne à plusieurs pêcheurs la possibilité de se rendre dans des secteurs ou en période en eaux libres ils ne peuvent atteindre faute de bateau. 

Dans cette série de trois chroniques, je vais tenter de partager avec vous des idées simples qui pourraient vous aider à changer une sortie ordinaire en sortie plus qu’acceptable. Je tiens à souligner que la base de mes propos est basée sur l’expérience et du partage des membres de l’équipe, et n’est issue d’aucune étude scientifique. 

Je commence donc par la localisation du baret. Car, même si vous avez le meilleur leurre et la meilleure technique s’il n’y a pas de poisson, on oublie le projet. 

 Bien que les plans d’eau ou la concentration de baret sont élevés, il faut les rechercher afin de localiser les bancs de perche blanche de bon format. Car oui, cette espèce se déplace en banc et souvent d’énorme regroupement d’individus. Les images sur nos sonars démontrent que des nuages de barets de 8 à 10-15 pieds d’épaisseur nagent ensemble. Eh oui, un sonar est un outil maintenant presque indispensable quoique non nécessaire pour réussir sa pêche. 

En période de chasse, le baret se cache généralement sur les escarpements tout près du plateau des 15 à 22 pieds. À moment voulu, il monte et gobe ce qui se présente par le courant si léger soit-il. À la bonne heure, ils se présentent par centaines et ils deviennent très compétitifs. Des masses vont apparaître sur votre sonar indiquant que la fête va commencer. 

Ce qu’il faut retenir, si vous pêchez un secteur, d’où vous capturez des petits spécimens, gardez à l’idée que ce sera possiblement le format de poisson que vous prendrez dans cette zone. Je suggère fortement de vous déplacer si vous désirez augmenter vos chances de prendre des formats plus intéressants pour la consommation. Les secteurs les plus payants pour le baret, concentrez-vous sur les fonds de baies avec une colonne d’eau d’au moins 20-25 pieds, des pointes d’île ou d’escarpements abruptes qui passe de 15-30 pieds, vous découvrirez de belles surprises. 

Dans une prochaine chronique, nous aborderons les leurres et techniques d’approche pour bien conclure une belle pêche.  

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