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Chroniques d'archives

 En ce beau matin de novembre où le paysage revêt un semblant de décembre avancé, j’ai une discussion avec  mes fils sur la saison de pêche à venir.  Isaak parle de ce que nous devrons expérimenter autant au niveau des emplacements, du matériel, mais aussi de l’espèce.  Cette discussion nous amène directement à traiter des objectifs que nous nous fixerons pour la saison prochaine. Ce mot si grand en soi me ramène à revoir ma philosophie envers notre activité.  Doit-on vraiment avoir un objectif précis?

Ma réponse : tout dépend… Tout dépend de vos connaissances, tout dépend du temps que vous avez à y consacrer, mais surtout tout dépend de vos attentes envers cette activité.   Vous le faites pour le plaisir de prendre l’air; l’objectif est atteint.  Vous le faites pour le plaisir de prendre du temps en famille, objectif atteint. Vous le faites aux fins de valorisation personnelle, travaillez et vous y arriverez.  Donc, doit-on avoir un objectif? Bien sûr; mais il se doit d’être raisonnable et surtout réalisable. Pourquoi? Parce que la pêche blanche est exigeante en soi, mais le sera davantage en fonction de l’objectif visé. Mon fils parle de vouloir cibler le brochet trophée. On parle ici d’un spécimen de plus de 20 livres.  Objectif réalisable, oui, nous l’avons fait auparavant. Nous échangeons à ce moment sur ce qu’implique un tel projet.  La capture d’un trophée peut demander de se concentrer sur cette espèce pendant parfois plusieurs jours ce qui veut également dire délaisser certaines espèces dont nous avons un attachement particulier, la truite brune dans notre cas. Sommes-nous prêts à ce sacrifice?  Probablement. Nous aimons le défi, ce projet en soi en est un de taille puisque nous devons refaire nos devoirs en lien avec l’emplacement de la cible selon la période, ses déplacements et son accessibilité.  Tout cela est réalisable, mais est aussi exigeant et sera inévitablement meublé de déception.  Tout comme le chasseur de trophée, la possibilité de terminer la saison bredouille est bel et bien réelle.

Sommes-nous prêts à y mettre le prix?  C’est la question que l’on doit se poser avant d’entreprendre un défi et de fixer son objectif.  Dans notre cas, le but ultime étant la capture d’un trophée, il est sage de compenser un possible échec en rendant l’aventure comme une quête d’informations pertinentes qui dans le futur sera d’une aide précieuse vers l’atteinte du but fixé.

Donc un objectif adapté est la clé d’une sortie réussie.

Appréciez chaque moment et bonne pêche!

Chroniques d'archives

Étant un pêcheur de la relève, la remise à l’eau m’interpelle beaucoup. Je crois sincèrement à l’impact positif que peut avoir ce geste sur la pêche dans le futur. C’est pourquoi je l’effectue la grande majorité du temps, et ce en toutes saisons.  Évidemment, la remise à l’eau est toujours un bon geste noble, mais on se doit de bien le faire.

Ceci dit, quelques critères doivent être respectés pour assurer de la survie du poisson. Avant tout, le plus important est d’écourter le plus possible le temps où le poisson est en dehors de l’eau. L’idéal est de décrocher le poisson à même le trou et le libérer directement dans son habitat. Par contre, pour ceux qui veulent prendre des photos, le faire en une vingtaine de secondes pourrait s’avérer acceptable en tenant compte du thermomètre extérieur, mais au-delà, on soustrait les chances de survie à notre capture.

Laisser les poissons à grands froids peut geler les branchies, les yeux ainsi que les nageoires et donc causer un handicap permanent. Cela diminue donc grandement, voir anéantit ses chances de survie.  Cela m’amène donc à envisager  l’option du vivier que l’on peut percer à même la surface de la glace. Il s’agit d’une bonne alternative puisque le stress du poisson en sera diminué et reprendra des forces.  Il augmentera par le fait même ses chances de retourner sous la glace en pleine santé. Il faut cependant tenir compte du nombre de captures dans cette zone de transition puisque une possession excédent la limite de prise vous place dans en situation d’infraction.

Il faut manipuler nos captures le moins possible.  Enlever le mucus sur ces derniers les rend vulnérables.  Le mucus agit comme une barrière de protection contre les parasites, les bactéries et même certains métaux lourds se trouvant dans l’eau à cause de la pollution. Même si le poisson sécrète constamment cette substance, il est préférable de ne pas trop les manipuler ou bien d’avoir les mains mouillées pour ne pas leur enlever ce bouclier protecteur. Il est aussi primordial de ne pas prendre de serviette ou de gants/mitaines; les tissus s’imprègnent  du mucus et transfert ce dernier sur la mauvaise personne.

Pour ce qui est des espèces fermées en hiver tel que le Touladi, la remise à l’eau à même le trou est le meilleur moyen de s’assurer que le poisson survivra.  L’immense stress que peut lui amené de le sortir de l’eau ne vaut pas le risque quand on peut lui éviter.

Pour terminer, mieux nous faisons les remises à l’eau, plus la population des espèces sera stable et en santé. Il s’agit d’un petit geste personnel, mais il mérite d’être bien fait et qui sait, peut-être que votre prochain trophée sera le fruit d’une remise bien exécutée.

Chroniques d'archives

Jour de pêche au Vermont

Si vous avez envies de changer de décors et de faire l’expérience de la pêche aux États-Unis, je vous invite à participer à la journée de pêche sur glace gratuite au Vermont.

Cette année cette journée de pêche sans permis se tiendra le samedi 26 janvier 2019 et s’adresse non seulement aux résidents du Vermont mais aussi aux non-résidents.

La saison régulière de pêche sous glace dans cet État, ouvre toujours le troisième samedi de janvier pour se terminer le 15 mars. Malgré une réglementation sévère mais juste, il fait bon de pêcher avec des menés vivants et de pouvoir taquiner le touladi en toute légitimité. Je vous suggère le lac Champlain, le lac Seymour, le lac Willoughby, le lac Echo et le lac Caspian. Tous ses lacs présentent des qualités exceptionnelles de pêche. De la pêche à l’éperlan au grand brochet du nord sans oublier l’agressif touladi toutes ces espèces sont accessibles.

Les règles peuvent différées d’un plan d’eau à l’autre mais généralement voici les grandes lignes. Vous avez droit à 8 engins de pêche. Vous avez droit aux appâts vivants (suivre le règlement sur les déplacements des appâts) Les pesés de moins de ½ once ne doivent pas être en plomb. Sauf pour les mouches et cuillères.  Les accès aux plans d’eau sont gratuits pour les détenteurs de permis de pêche. Vous pouvez utiliser vos véhicules pour vos déplacements pour la pêche ceci inclus automobile, camionnette, VTT et motoneige. Aucun permis ou autorisation supplémentaire n’est nécessaire. Votre abri de pêche devra être identifiée avec une affiche sur laquelle votre nom et adresse sont inscrit à l’encre permanente.

Petit point a noter, si vous désirez ramener au Canada le fruit de votre sortie, l’agence canadienne d’inspection des aliments  autorise un maximum de 10 poissons entier. Si vous les filetez, vous ne serez pas limiter en poids ni en quantité.

Si vous désirez de plus amples informations vous pouvez visiter le site wweb de la Vermont Wild life

http://vtfishandwildlife.com/fish/fishing-regulations/online-fishing-regulations-tool

Chroniques d'archives

Omerta : la règle du silence à la pêche.
Doit-on rendre publique la découverte d’un site de pêche?
Cette question ne se pose même pas pour certains. Pour d’autres, ils n’y a aucun inconvénient. Une chose est certaine : c’est une corde sensible et les réponses varient d’un pêcheur à l’autre. Si l’on parcourt les réseaux sociaux, on peut facilement séparer les novices des habitués puisque ces derniers ne posent que très rarement cette question : où as-tu pris ça ? Mais les spots de pêche sont-ils réellement affectés ?
Je pense qu’au-delà de la question principale, d’autres questions doivent être formulées. Avant de rendre « public » un site, attardez-vous sur les détails qui suivent : l’espèce, la période, la nature du site et son accès. Ce sont quelques éléments que j’inclus dans mon questionnement avant même de donner le nom d’un plan d’eau.
Étant adepte de la remise à l’eau (c’est un choix personnel), il est évident que je tiendrai compte de la nature du pêcheur qui désire l’information. Je ne veux tout simplement pas que mes efforts soient anéantis par quelqu’un qui axe ses sorties sur la quantité de poissons capturés et sacrifiés.
Certaines espèces se capturent bien à certaines périodes de l’année. Elles ont tendance à se regrouper à des endroits qu’on finit par reconnaître avec précision. Ces sites sensibles sont à conserver puisque, et surtout en période de pêche blanche, l’espace restreint n’en permet qu’un partage limité. Il y a des limites au nombre de plan « B » que l’on peut prévoir lorsque le site est occupé à votre arrivée par quelqu’un qui aura profité de votre générosité. Le même raisonnement s’applique pour un plan d’eau dont l’accès est limité et dont vous en avez négocié le passage. Certains riverains se sentiront abusés si une permission devenait un laissez-passer pour tous et chacun. Les stationnements sont souvent restreints et certains sont peu soucieux de l’espace emprunté. Vous en paierez le prix, si les propriétaires se retrouvent pris en otage par un véhicule mal garé.

Au-delà de tous ces questionnements, la ressource devrait être l’élément principal à considérer, avant de divulguer le résultat de vos efforts. En évaluer l’impact est un exercice complexe voir extrêmement difficile, mais la seule donnée dont vous disposez et que vous contrôlez est la connaissance de la personne à qui vous vous préparez à faire ce cadeau d’une valeur considérable. Il est finalement peut-être plus sage d’expliquer comment trouver le poisson, au lieu de dire où le trouver…

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Perchaude à la bonne heure!

Je lisais ce matin un article de la revue ‘’Ice team digital édition jan 2019’’ signé par Mike Hungle. Et, j’ai vite associé le sujet de son texte avec les quelques dernières sorties que j’ai réalisé à la perchaude.

Depuis quelques années notre groupe de pêcheurs sur glace effectuons des sorties dites hybrides ou combos. C'est-à-dire que nous débutons avec une installation qui cible les salmonidés dans un secteur bien précis, et vers la fin de l’avant-midi, on redirige nos opérations vers les profondeurs pour s’attaquer aux perchaudes, barets et achigans. Lorsque je mentionne profondeur, je parle de 25 à 50 pieds de colonne d’eau.

Mais, cette saison nous nous sommes concentrés sur le développement de nouveaux secteurs. Notre prospection nous amène à présenter nos offrandes sur les hauts-fonds de 10 à 18 pieds, mais qui présentent des caractéristiques précises. Sur une de ces faces, elle doit présenter une pente abrupte et sur un autre de ces versants une descente progressive. Le but premier est de trouver un secteur nourricier (plateau) avec secteur d’embuscade, soit le penchant (drop) abrupt. Sur la carte bathymétrique  (webapp.navionics.com)  ont l’identifie rapidement avec des courbes rapprochées. En son autre versant, un passage graduel vers une fosse ou un endroit de repos ou de digestion. Les grises entre autres une fois gavée se dépose sur les fonds boueux pour digérer les nombreux poissons qu’elle vient d’ingurgiter.

J’ai observé, à plusieurs reprises que mes appas (éperlan, mené, ver) présentés entre 4 et 12 pieds sous la surface de la glace étaient attaqués pour de gigantesques perchaudes. Et ce, très tôt le matin. Mentionnons que, notre installation pour le salmo est généralement prête au lever du soleil.

A notre dernière sortie, nous avons donc percé nos trous sur une grande superficie qui couvrait 3 secteurs identifiés. Les trois hauts-fonds se qualifiaient aux exigences que j’avais déterminées. Les résultats ont parlé d’eux-mêmes. Sur neuf engins installés, toutes sans exception ont été attaquées, une quinzaine de perchaudes de format ‘’king kong’’ ont été prises en plus d’un salmonidé.

Donc, nous pouvons conclure que la perchaude se nourrit aussi bien en début de journée que n’importe quelle autre période. Et, ajoutons que de les prendre a cette profondeur soit entre 4 et 12 pieds sous la surface, l’option de la remise à l’eau est plus facile, car il n’y a aucun problème de gonflement de la vessie natatoire. 

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S’il y a un leurre qui a évolué  des années c’est bien le devon ‘’crank bait’’ on la vue se muter en hybride, en flottant, callant, avec ou sans bavette avec ou sans cage de résonance avec contre poids…  Mais ce qui attire mon attention pour ma chronique de cette semaine ce sont les devons à action verticale.
Ce type de leurre à changer ma façon de voir la pêche sous glace. Il donne tellement une autre dimension à la présentation du leurre que nous ne pouvons pas rester indifférents. Sa forme entière favorise sa descente dans la colonne d’eau, ses courbes fluides leur donnent une nage légèrement erratique. Au retour par contre, leur museau avec une coupure carré leur confère des mouvements tels que les billes dans la cage de résonance créent une vibration attractive de longue portée. La conception des billes, le matériau, leur grosseur et leur position dans le devon offrent une approche différente pour chaque modèle.
La majorité des compagnies de produits de pêche offre ce type de devon, ce qu’il faut rechercher c’est les longueurs, couleurs et bruits qu’ils produisent. J’affectionne tout particulièrement le Rattl’N Vibe de Yo-Zuri justement pour sa gamme de longueur et couleurs. Sa cage de résonance m’a prouvé hors de tout doute son efficacité. Je pêche essentiellement avec le 2 1/4 po. De couleurs ‘’matte black’’ et le ‘’metalic bleeding shad’’. Il a aussi 13 autres couleurs de disponibles.
Je l’utilise pour presque tout l’ensemble des salmonidés, l’achigan, le doré et le brochet. Avec les éditions de petits formats, il donne d’excellents résultats sur la perchaude et le baret.
Une technique productive avec ce type de leurre, est la descente libre directement vers le fond. J’effectue une remontée entre 4 et 12 pouces pour le redescendre afin qu'il frappe le fond. Ensuite je prends une pause d’une dizaine de secondes avant la récupération en saccade par palier. Si sur mon sonar je vois apparaître des échos qui chassent mon leurre, je le remonte à toute vitesse. Pour ceux qui pêche sans appareil, vous sentirez a un moment une forte attaque. 

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Micro-expédition

Parfois peu exploités, certains petits plans d’eau offrent d’intéressantes possibilités. Certains sont des eaux temporaires d’autres permanentes mais sans émissaire. Ceux dont je vous parle ne sont finalement que des zones inondables souvent peu profondes créés par la crue des eaux et/ou alimenté par de petits cours d’eau intermittents. Certaines espèces venu y frayer ou chasser s’y retrouvent captives. Il n’est pas rare de trouver les espèces telles que le brochet, l’achigan et bien entendu la gamme complète des crapets, perchaude et marigane. Mais attention, il ne faut pas sous-estimer ce qui peut se trouver sous nos pieds. Ces habitats peuvent abriter des trophées. Donc ayez sous la main un attirail un peu plus lourd au cas où… On constate souvent qu’il s’agit d’espèces tolérantes aux eaux plus chaudes puisqu’en période estivale, ces endroits ont tendance a réchauffé plus que la normale. Ceci entraîne une présence accrue de végétation propice pour plusieurs organismes qui assure la viabilité des espèces de poissons piégés.  Mon fils et moi les nommons affectueusement nos trous de bouette. Évidemment la prospection de ces derniers doit se faire avec prudence pour la simple et bonne raison, qu’il est primordial d’évaluer la profondeur et ce, pour ne pas y laisser vos lames de terrière.  Bien sûr, les vestiges laissés par de précédents pêcheurs vous faciliteront la tâche mais il est toujours intéressant de faire ses propres découvertes.  Il est important de noter que ces petits plans d’eau sont régis par la même réglementation que ceux qui les alimentent de façon temporaire ou non et ce, même s’ils se trouvent sur des terrains privées. J’affectionne ces petits terrains de jeu puisqu’ils sont souvent rapidement accessible et souvent près d’une route. Ceci en fait de très bons endroits pour initier les petits ou pour assouvir un besoin pressant de percer des trous dans un horaire plus restreint.   

Chroniques d'archives

 La truite grise est une espèce sensible qui a tendance à se promener dans l'eau de surface en hiver, lorsqu'elle descend sous la barre des dix degrés, et dans tout le reste de la colonne d'eau. Nous, quand on pêche les lacs qu'elle fréquente, on vise d'autres espèces, qui nous font un peu plus rêver, et surtout dont la capture est autorisée. Malgré tout cela, on ne peut s'empêcher de voir arriver de temps en temps la grise de passage, avec un appétit dans les talons, et de l'énergie à revendre. Et malheureusement pour elle, elle perd à tous les coups le combat. Alors, comment l'éviter ? Si vous pêchez à la brimbale fixe, commencez par éviter les grandes profondeurs : les postes de plus de 20 pieds en contiennent forcément plus que ceux qui se trouvent moins creux. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle dans certains lacs, la pêche n'est autorisée que jusqu'à 10 pieds de profondeur. Le Témiscouata et le Pohénégamook en sont d'excellents exemples. Ensuite, variez vos présentations. Un poisson mort peut vous rapporter un beau poisson, mais un ver de terre a plus de chances de séduire une mouchetée, une ouananiche ou une arc-en-ciel. Son efficacité est redoutable... N'oubliez pas qu'il est obligatoire de délaisser le trou s'il a donné une truite grise. Et quand on sait le trouble que cela représente par -20 degrés... Si vous pêchez à la dandinette, servez-vous d'un sonar. La truite grise est présente dans toutes les colonnes d'eau et il est important d'apprendre à esquiver ses approches très peu subtiles (montée sur la colonne d'eau, puis désintérêt soudain quand le leurre entre dans leur champ visuel). Notez aussi qu'il est fréquent que la grise décolle du fond pour se ruer sur le leurre vers la surface. Les autres salmonidés qui se jettent à la poursuite d'un leurre ont tendance à vouloir le prendre de vitesse, alors que les grises se contentent de le suivre, certaines de finir par l'avoir. Moulinez donc le plus vite possible, si vous vous faites rattraper... la récompense risque déjà de plus vous plaire. Si d'aventure, c'était une grise un peu folle... laissez sa tête dans le trou, sortez vos pinces, et décrochez-la d'emblée. Limitez la sortie au maximum et laissez-la repartir, elle vous offrira un bien meilleur combat en été. 

Chroniques d'archives

 

 

Le rapport.

Tel que convenu, je suis maintenant en mesure de donner mes impressions sur la nouvelle série Croix Custom Ice. Ces petits bijoux de cannes à dandiner m’ont offert une performance encore jamais vécue auparavant  avec ce type d’engin.  Au-delà du rendement sur les espèces spécifiques;  le confort.  Je mets l’accent sur cet aspect puisque c’est cette dernière qui m’a le plus impressionné. Monté avec un moulinet Pfleuger Président C30, cette nouvelle arme  parfaitement balancée a comblé mes attentes.  J’ai choisi un contexte de tournage qui sera présenté en 2020 pour démontrer à sa juste valeur le fruit d’une étroite collaboration entre l’ingénierie et les collecteurs de données sur le terrain.  Dans cet épisode, le baret était l’espèce visée.  Ce poisson a une touche subtile qui se sent en montée et c’est à ce moment que le ``backbone`` entre en jeu.  J’ai donc  opté pour une 28 light extra fast Micro Spoon.  Vous serez en mesure de juger si la canne a donné le rendement attendu. Peut-on attribuer tout  le succès d’une pêche sur cet aspect?  Évidemment non, mais dans le cas de cette espèce où l’attaque est parfois subtile, l’outil en main fait toute une différence.  Le seul bémol et non le moindre de la CCI séries; sa rareté.  Conscient de ça, je peux affirmer que la série Mojo compense.  Sa conception et ses matériaux de qualité supérieure font en sorte que l’on peut sentir la touche au bout du doigt. La prise en main diffère, mais la performance demeure. Personnellement, la Mojo 28M ou 28ML serait un choix polyvalent et éclairé pouvant s’adapter à plusieurs espèces.  Donc nous ne sommes pas en reste, à défaut de mettre la main sur une CCI, une Mojo saura mettre un sourire sur un visage de pêcheur sur glace. 

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Brochet à portée de main…

Pourquoi ce poisson qui suscite autant d’intérêt? Nous pouvons sans aucun doute, l’attribuer à ses combats et sa férocité.  Le mythique poisson qui orne souvent les murs des pro shops et magasins spécialisés, fait l’objet d’histoires les plus étonnantes les unes que les autres. Il est vrai que peu d’espèces ont ce privilège d’être aussi rependues et convoitées. C’est possiblement l’une des captures qui, lorsque vous étiez jeune, vous a le plus marqué.  La beauté de la chose c’est qu’avec peu d’équipement voir même rudimentaire,  il est facilement possible de réaliser une belle sortie et de risquer le combat avec ce sympathique adversaire. Sans tomber dans l’aspect « technique », certains éléments ne sont toutefois pas à négliger,  le fil par exemple.  Personnellement, j’opte pour un fil tressé de 40 livres de résistance, rien de moins. Le bas de ligne d’acier devient optionnel.  La compagnie Mason offre un multi brin de couleur tan. Peu d’importance la couleur me direz-vous? La visibilité de la couleur tan a la particularité de vous indiquer rapidement la direction de la fuite du poisson.  Cette information vous permet d’effectuer un ferrage plus efficace et direct en vous plaçant du côté opposé de la direction choisie par le poisson.  Quelques dizaines de centimètres supplémentaires vous aideront à gagner de l’amplitude et ainsi obtenir une bonne pénétration des hameçons.  Un diamètre de fil plus important sera également apprécié quand viendra le temps d’engager le combat à mains nues. Je me suis souvent infligé des coupures mineures, mais gênantes suite à des combats, mais en augmentant la capacité du multi brins, en plus d’avoir une confiance accrue, on obtient un bon contrôle sur la partie. Quant à l’engin utilisé, vous avez l’embarras du choix. Brimbale traditionnelle, Tip up, Windtrap etc.  Un hameçon simple ou trépied (ce dernier fortement suggéré) attaché directement au fil et muni d’un poisson-appât naturel mort de bonne taille piqué au dos et vous êtes prêt pour la confrontation. Le brochet a tendance à manger sur place dépendamment de la compétition sous la glace, mais sur les poissons de bonne taille, il n’a pas tendance à parcourir d’énormes distances. N’hésitez donc pas à ferrer rapidement si vous utilisez des trépieds ou montage et patience dans le cas d’hameçon simple afin de vous assurer qu’il l`a bien en bouche.  C’est à cette étape que l’on croise le fer et qui déterminera le vainqueur.    

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Remontons dans le temps, le temps où nous pêchions sur la glace avec une cabane et son poêle à bois. Cette époque ou, on installait notre série de brimbales a bascule en ligne droite. Cette période de l’année, qui donnait la chance à plusieurs de prendre un petit réchauffant tout en attendant les attaques des poissons qui passaient par là. Nous avions qu’à se vêtir de vêtement chaud de laine sans tenir comptent de l’imperméabilité et de  l’aération. Le principe était simple, quand tu avais froid tu rentrais te réchauffer près du feu. La sortie de pêche était plus statique.

Depuis quelques années les outils et méthodes de pêche changent beaucoup et progressent rapidement. Les vêtements n’y font pas exception. Les cabanes sont en partie remplacées par des abris portatifs de tous styles qui permettent des déplacements rapides et fréquents. Les brimbales traditionnelles laissent leur place à des cannes à dandiner qui ont pour objectif de vous faire couvrir beaucoup de terrain à la recherche du poisson.

Au final, il y a plus de déplacement, plus d’effort physique de la transpiration, et de l’humidité. Avec des mercures qui indiques les moins vingt et même moins trente pour les plus braves, cette moiteur vous refroidie le corps en peu de temps. C’est ici qu’entrent en jeu les sous-couches et vêtements plus techniques. Une combinaison de fabrication tissue extensible qui expulse l’humidité vers l’extérieur.

Faut voir ce que les fabricants offrent maintenant. Je divise les ensembles une pièce ou deux en deux familles de produits distincts. Les ‘’suit’’ de flottaison et ceux qu’ils ne sont pas. Dans les deux cas, ils sont offerts en une ou deux pièces. L’ensemble de flottaisons est assuré par une membrane de ‘’foam’’ de diverse densité qui varie d’une compagnie à l’autre. La rigidité de cette doublure occasionne dans certains cas un inconfort. Cette mousse donne par contre un bon facteur d’isolation par contre elle  respire peu ou pas. Pour le choix d’un mono-pièce ou d’un veston et salopette (bibs) ceci reste personnel. Pour ce qui est des ‘’non-flottaisons’’, la gamme est incroyable ceci veut également dire des prix incroyables. Mais prenons en considération le facteur isolant. Les entreprises offrent toutes trois ou quatre différents modèles, de couleurs différentes, de facteur isolant différent aussi. Si votre choix d’un ensemble est pour toute la saison hivernale, j’opterais pour une doublure plus légère, vous serez plus confortable en début et fin de saison et par temps froid vous n’aurez qu’à ajouter des sous-couches.

Voici quelques choix pour vous; Ice Armour, Frabill, Artic Armour, Striker Ice, et FXR qui prend de la popularité au Québec.

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Pourquoi écrire des données dans un livre duquel j’en oublierai l’existence après une saison?  Et bien si l’on peut se payer le luxe d’oublier les découvertes que l’on fait lors de nos sorties, c’est que nous n’avons pas été à l’écoute de nos expériences. Autant que de commencer un carnet pour faire le suivi de nos sorties puisse sembler inutile aux yeux de plusieurs, c’est un vrai trésor aux miens. Depuis maintenant 2 ans mon père et moi faisons un petit résumé de chacune de nos pêches, fructueuses ou pas. Croyez-le ou non, cela nous a permis de constater plusieurs choses que nous ignorions et de mieux comprendre les espèces que l’on pêche.

 Tous d’abord, le but du carnet est d’aider à trouver des patrons « patterns ». Ces dits « patterns » peuvent être appliqués à différents aspects de la pêche tels qu’un leurre, un appât, une structure, une profondeur, ou certaines équations de ces éléments. Il n’est pas toujours facile de faire de sorties fructueuses avec la pression de pêche qui ne cesse d’augmenter sur plusieurs plans d’eau et c’est là qu’entrent en jeu ces connaissances que vous allez acquérir avec ce simple carnet. De simples données comme la profondeur de la colonne d’eau et celle à laquelle est présenté l’appât, sa température et sa clarté, peuvent en dire beaucoup sur le comportement d’une espèce. C’est en grande partie à cause de ce carnet qu’ aujourd’hui nous pêchons plus efficacement et que nous comprenons beaucoup plus le comportement des poissons que nous visons. Il est beaucoup plus facile de trouver les bonnes techniques et les bons leurres quand on sait où se trouve l’espèce recherchée à un temps donné.

 Il y a tellement de facteurs qui peuvent influencer vos pêches donc savoir détecter quelle situation et quel endroit est le plus favorable pour pêcher l’espèce que vous voulez pourrait vous sauver énormément de temps et affecter de façon positive la façon dont vous faites votre prospection!

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 Ice Helix 7 CHIRP GPS G3N

Cette année j’ai l’énorme privilège d’être accompagné de mon ``droïde`` Hélix 7.  Ne vous en faites pas je ne suis pas très techno et je suis plutôt du type de pêcheur  qui  veut un résultat rapide sans que ce soit compliqué.  Je dois cependant admettre que j’ai parcouru un bout de chemin dans l’acceptation de la venue de ces aides que maintenant je considère si précieuses voir indispensable.  Est-ce que je prends plus de poissons depuis?  Forcé de dire oui, mon tableau demeure respectable. Pourquoi?  Je trouve le poisson rapidement et ne perds plus de temps dans les endroits stériles.  Ce que cette machine me permet c’est de faire en beaucoup moins de temps les étapes habituelles.  Plan de sortie, prospection, essai de leurs résultats.  Les connaissances acquises au fil des ans superposées dans l’Hélix 7 m’amènent aux structures avant même d’avoir mis les pieds sur la glace. Hachurer les zones de profondeurs préférentielles avec grande précision dès le départ me sauve beaucoup de pas. Cette étape franchise, reste à localiser le poisson et c’est un jeu d’enfant; perce et sonde. Site prometteur avec beaucoup d’activité, je presse un bouton et la fonction GPS me place ces coordonnées en mémoire pour me sauver encore plus de temps la prochaine sortie.  Humminbird a également intégré l’auto chart qui permet de façonner la carte bathymétrique avec des tracées de ligne au pied si désiré.  Vous possédez maintenant une carte avec des données contemporaines. Vous recevez un texto alors que vous êtes en pleine activité, grâce au Bluetooth intégré votre écran vous l’indiquera et aurai tout le temps de chercher votre téléphone dans vos mille et une poche par la suite.  Je peux vous confirmer que l’utilisation de cet outil est simplifiée au plus haut point, si je réussis à l’utiliser, vous y arriverai. Je n’ai fait qu’un léger survol des fonctionnalités que ce modèle peut offrir, mais sa simplicité me permet d’envisager d’aller encore plus loin. Petit à petit cette machine devient mon meilleur ami et j’apprends à le connaître un peu mieux à chaque sortie.

Donc, fini la pêche à l’aveugle; exploiter votre temps de sortie au maximum.  Soyez rapidement en mode attaque avec vos leurres en étudiant en direct la réaction du poisson.  Votre temps est précieux et cet outil en génère...profitez-en.

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 La pêche sur glace exige parfois que nous sortions dans des conditions difficiles. Le froid, la neige sont souvent associés à cet environnement hostile. Cependant, même lorsque tout nous paraît parfait, nous devons quand même nous soucier de la protection de notre intégrité physique. Un leurre soudainement libéré ou l’abrasion des cristaux de neige ou verglas véhiculés par le vent, nos yeux sont souvent exposés. Ils sont rudement sollicités lors de nos sorties sous un soleil ardent, même un ciel couvert demeure une menace. 85% des rayons UV sont réfléchis sur la neige comparativement à 5 à 10% sur l’eau donc, cet état de fait devrait suffire à vous convaincre. L’ophtalmie (cécité) des neiges peut alors survenir, et ce dans les 6 à 24h si vos yeux ne sont pas protégés. Une sensation de picotement, larmoiement et intolérance à la lumière peuvent en être des symptômes. Il est donc essentiel d’y voir sérieusement pour vous et vos enfants. Le choix d’une paire de lunettes de soleil ne doit pas se faire à la légère. J’ai questionné Justin Ely de la compagnie Amphibia afin de connaître ce que serait un choix judicieux pour la pêche blanche. Les produits Amphibia sont offerts dans plusieurs modèles et styles, mais un design ne laissant pas entrer les rayons autour de la monture est grandement suggéré. Le modèle Hydrafoil (ANSI Z87.1) solide et durable assure une bonne protection sur tout le contour de la lunette et épouse le visage de plus près. Ces montures sont faites de polymère et non de métal; beaucoup plus léger et non conducteur. Elles ont la particularité de flotter grâce à ses chambres d’air (Aircel) donc fini de les voir disparaître au fond du trou en cas de malchance. Bien entendu des lentilles de qualité sont essentielles. Pour ce faire, Amphibia utilise le Trivex; matériau léger et résistant recouvert de multiples couches de protection Aquarmor hydrophobic qui empêche la buée, les égratignures et les reflets indésirables. Un grand choix de teintes est offert selon vos activités et le site d’ Amphibia est bien conçu afin de vous guider dans votre choix. Je m’en voudrais également de ne pas mentionner leur excellent service après-vente. https://amphibiaeyegear.com/ du sur mesure pour nous pêcheurs. 

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Comment bien choisir un moulinet pour la pêche blanche. Vous pouvez choisir un ensemble canne et moulinet ou bien faire une recherche et achat d’un combiné que vous choisirez.

Une des qualités premières de ce type de moulinet est sa légèreté. Étant donné qu’une canne à dandiné est très courte donc légère, l’ensemble ne doit pas être ''débalancé'' par un poids excessif à une de ses extrémités.

Un autre avantage d’un moulinet performant est son ouverture. C’est-à-dire, un type de moulinet dont il y a le moins de pièces fermées qui permettraient de garder l’eau a l’intérieures qui se transformerait en glace. Ceci pourrait engendrer des problèmes de fonctionnement et même des bris de pièces.

Le nombre de biles de roulement, un nombre élevé, permet un roulement en douceur et une longévité accrue de votre investissement. Un ratio élevé permettra à votre moulinet un retour rapide de votre leurre ou de votre prise. En bout de piste, vous pourrez présenter votre offrande rapidement au centre de l’activité, important lorsque vous vous trouvez dans l’action, au centre d’un banc de perchaude par exemple. Un ratio de 6.0 : 1 est plus rapide que 4.8 :1 pour un tour de manivelle, la bobine effectuera 6 tours.

La ‘’clutch’’, ou le frein comme en période de pêche en eaux vives est important lors de combat. Il faut savoir retrouver sur le moulinet rapidement et instinctivement.

Plusieurs types de ‘’moulinets’’ sont offerts, lancer léger, lancer lourd ‘’bait cast’’ moulinet style ‘’à la mouche’’. À cliquetis, et bouton poussoir.

En tenant compte des informations que nous possédons, je crois logique que le moulinet à lancer léger demeure celui qui offre le plus de potentiel. Son rapport qualité / prix fait aussi un excellent achat. Un modèle ouvert qui permet à l’eau de s’échapper, un grand choix de ratio est disponible. Une bobine de format 100 ou 150 selon les compagnies où les modèles ultralégers sont gagnants. Bon choix et bonne pêche!

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 Tous ceux qui pêchent sur la glace aux salmonidés savent bien que de cibler une espèce en particulier n’est pas chose facile. Il existe des grandes lignes pour chacune d’elle, mais il y a un mais!

Il faut a priori identifier un secteur à haut potentiel pour la truite. Le visualiser sur une carte bathymétrique sur votre ordinateur ou sur une carte papier. Une zone à surligner est un plateau qui présente une profondeur entre trois (3) et six (6) pieds, une fois sur place vous devrez vous assurer que le fond est de gravier préférablement. Cette portion du territoire de l’arc-en-ciel est son garde-manger. Le deuxième facteur à pointer près du plateau sera une ‘’drop’’ ou un canal qui se dirige vers une colonne d’eau plus profonde qui est utilisée comme aire de repos.

Dans les faits, on cherche une baie peu profonde avec idéalement une bande d’herbiers à proximité et une passe d’évacuation pour une zone plus profonde. Pour ce qui est du reste, c’est du travail. Percer, sonder, et pêcher. De cet endroit les risques de prendre une arc-en-ciel sont accrus. Maintenant, patienter avec vos brimbales à bobine submergée avec avançon flurocarbon et éperlan mort ou ver de terre. Vous optez pour la canne à dandiner, le leurre souple, le bucktail ou une petite cuillère.

Bonne pêche.

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 L’une de mes pêches favorites en fin de saison est sans aucun doute celle du brochet. Nous y consacrons quelques jours lorsque les conditions sont favorables.  Non seulement pour le plaisir de prendre un poisson de bonne dimension, mais aussi de le faire d’une façon disons plus traditionnelle et qui dit tradition, dite famille.  Comme cette pêche procure de très bonnes perspectives de capture, et ce à n’importe quelle heure, j’en profite pour inviter certaines personnes de mon entourage qui disons n’auraient peut-être pas la motivation de faire face à des -20. Cette période nous offre des températures  avoisinant le 0 degré ce qui est un élément de persuasion intéressant.

J’adore utiliser des brimbales traditionnelles à bascule qui donnent une saveur, disons plus ``communautaire``.  Un moulinet est certes un atout important sans quoi vous  risquez de voir disparaître votre brimbale dans le trou. Afin que tout le monde participe, on instaure un système de rotation.  Ce genre de sortie demande très peu de supervision,  il y a toujours une paire d’yeux qui fixe les engins et le mouvement de l’un d’eux est vite signifié.  Si la surface le permet, une course s’engage et le plaisir s’installe.  Un facteur non négligeable, c’est que ce type de pêche se pratique souvent dans des zones peu profondes donc près de la rive.  Cela représente donc  des déplacements sur des distances raisonnables et permet à tous de se rendre ou de quitter selon leur horaire.

Bien qu’on suggère souvent d’initier les jeunes avec des espèces comme la perchaude, le crapet et la truite en étang, le brochet est également une bonne option.  C’est un poisson qui collabore et est très résistant à la remise à l’eau.  Un minimum de connaissance permet de s’y attaquer, mais il ne faut pas négliger certains éléments tels que les bas de ligne et des appâts de bonne taille morts (suivre la réglementation selon la zone). Si l’attente devient trop longue, il est parfaitement possible de se mettre à la jig avec un leurre à action verticale et une canne pouvant répondre à une bonne tension.  Donc poisson à ne pas négliger, plaisir garanti…

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 Excellent séjour au Cabonga

J’ai tôt fait de réaliser que la fin juillet réserve des surprises à la pêche sur les différents réservoirs du Quebec. Le cabonga dans la réserve de La Vérendrye n’y fait pas exception. Pour mon troisième séjour à la pourvoirie Pavillon Bark Lake Lodge j’ai pêché avec ma conjointe entre le 23 et 27 juillet. Orages et température à haut degré d’humidité se sont enchaînés.  Comme a sa fidèle habitude Benoit Innocenti  (propriétaire) nous reçoit personnellement pour les formalités d’usage et les résultats de pêche des derniers jours.

Bien installé dans un chalet rustique, mais confortable offrant toutes les commodités pour un confort sans pareil. La pourvoirie offre pour ceux et celles qui n’ont pas ou n’apporte pas leur embarcation, des chaloupes en fibre de verre avec un moteur 20 forces 4 temps, économique et d’une force suffisante pour les trajets sur le lac des écorces.

La pêche sans reproche.

J’ai dû travailler un peu afin de trouver ou se cachait le doré, car avec une température de surface à près de 76 degrés, le doré nageait plus en profondeur. Malgré tout nous avons pris des dorés tous les jours et presque à toutes les sorties. Quelques-uns ont la traîne et une grande partie a la dandinette.
le Z-Man MinnowZ avec action paddle tail.

Pour ce qui est des techniques et leurres, voici ce qui a été résultant. Sur deux cannes à action medium St-Croix Eyecon et medium-légère j’ai utilisé quelques Yo-Zuri L-Minnow, mais le blue/black est ressorti gagnant. Le Thin-fin bleu aussi a su inviter le doré à l’attaquer. Les leurres souples ont pris le haut du pavé avec le Z-Man MinnowZ de couleur smoky shad sa queue de type paddle tail a donnée beaucoup d’action a ma présentation et ainsi provoquer le doré. Le Mister Twister meeny blanc et le noir ont été aussi excellents. Nous avons dû le couper d’environ un pouce afin de le rendre plus accessible. Le doré avait tendance à mordre sur le bout de la queue. Un trailer hook aurait possiblement aidé notre cause. Pour compléter, un moulinet Pflueger President XT bien rempli d’un Yo-Zuri Super Braid de 8 livres. Il ne faut pas oublier mon outil indispensable été comme hiver, mon Humminbird Helix 5 CHIRP/GPS, avec sa précision il m’a mené sur le poisson.


Être guidé, présente tout le potentiel d’une pourvoirie

Je ne peux surtout pas passer sous silence la superbe soirée que nous avons passée en compagnie du guide Larry Paul. Un super quatre heures de pêche, de récits et d’histoire que seul lui peut raconter avec sa couleur et son expérience. C’est aussi grâce à lui et sa générosité que j’ai pris mon plus gros doré à vie. Un magnifique 74 cm de 12 livres.

On se reprend la saison prochaine sans faute.

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Le choix des jigs, rien de plus simple.

Jeff Schlachter du Outdoor Edge Magazine  indiquait que seulement un petit coffret de pêche est nécessaire  pour pêcher la grise à la jig. Des têtes de jig 3/8 oz et des leurres souples de couleurs, chartreuse, blanc, noir, orange et rose et vous êtes en voiture.  Je regroupe les jigs dans 3 grandes familles, les bucktail (poils), les leurres souples, et les crainkbait sans bavette. Mais, concentrons-nous sur les 2 premiers. Les leurres à poils de chevreuils de couleur blanc, noir ou mauve et la combinaison de ses couleurs sont gagnantes. Le ‘’plastique’’ est un super alternatif, par les formes et ses couleurs offertes sur le marché. Les modèles de type ‘’paddle tail’’ sont excellents par l’action que leur queue produise. Gord Pyser éditeur du Outdoor Canada Magazine aime une tête de jig 3/8 oz avec un leurre souple de type ‘’grubs’’. Comme les légendaire Mr. Twister. Ci-haut, Grub de meme type que ceux utiliser pour le doré. 4" Exude® Curly Tail® GrubCi-haut, le tube. cellui-ci c'est le Z Man TRD Tubez de 2 3/4 po. offert en 9 couleurs

Comment pêcher le touladi?

Pour ma part je la pêche de façon agressive. Je descends ma jig au fond, je lui donne un moment de pause, ce de quelques secondes, et je remonte mon leurre à très bonne vitesse. Si, l’écho sur mon sonar indique que la truite suit ma jig, je poursuis ma montée rapidement, comme une proie qui se sauve du danger. Si toutefois elle arrête ou rebrousse chemin, j’ouvre mon barillet et je laisse redescendre mon offrande. Souvent, le touladi attaquera le leurre à cet instant. Pour Gord Pyzer, son approche est plus en douceur. Après avoir déposé sa jig au fond il le relève un peu et donne une action a son leurre, il dandinera 4-5 minutes. S’il n’y a aucune attaque, il remontera par palier d’une dizaine de pieds et recommencera le même stratagème.Ci-haut, le fameux jig ''Buck tail''. Excellent dans toutes les situations, tout particulièrement pour le touladi à la dandinette.Pour ce qui est de la remise à l'eau, je n'ai pas trouvé de résultat d'étude scientifique qui démontre le taux de succès de ce geste. Selon le plan de gestion du touladi du Quebec 2014-2020 du MFFP, (http://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/peche/pdf/Plan-gestion-touladi2014-2020.pdf) le taux de remise à l'eau est de 57% mais ne spécifie pas le rendement.


À la lumière des conseils des experts, nous retenons que leurs méthodes ont toutes un point en commun. Pour être efficace, il faut à prime à bord utiliser un sonar pour localiser notre cible.  À cet endroit, s’ancrer, être le plus stable possible, un moteur électrique tel le I-Pilot avec option encrage, ce type de moteur utilise le point gps enregistré au moment ou vous peser sur le bouton encrage. Présenter son offrande de façon à ce que la truite attaque, ajuster la vitesse de récupération si nécessaire et, selon l’humeur du poisson varier la forme et la couleur du leurre.
Bonne pêche! 

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La Swedish pimple.

Résultat d’un travail de 2 frères inspirés de tendances suédoises, le Swedish pimple s’est initialement appelé Swedish pimpla ce qui signifie jigger en suédois. Bon c’est l’histoire que nous pouvons lire partout sur le net concernant ce leurre conçu au Michigan. Un peu d’exotisme a toujours sa place pour attirer l’attention cependant il n’attire pas juste la vôtre, mais bien celle du poisson. Ce leurre continue de traverser les décennies tout comme la Daredevil l’a fait. Il demeure néanmoins moins connu ici, mais il aurait avantage à l’être. S’il vit toujours dans cette jungle de produits avec un emballage simpliste et une conception l’étant tout autant, il y a une raison; c’est qu’il a la cote à bien des endroits. Ce leurre entièrement confectionné de laiton (brass) est, bien qu’à première vue très ordinaire, un vrai petit bijou. La petite lamelle jaune ou rouge (au choix) fixée à l’anneau inférieur côte à côte avec le trépied ajoute du mouvement en déployant un minimum d’effort. Attirer l’attention en plus de camoufler l’hameçon triple, pas si bête. De plus une bonne variété de couleur et grosseur sont maintenant disponibles pour le corps du Sweedish. Son action est très attrayante imitant en descente un poisson en mauvaise condition. Une fois la profondeur voulue atteinte, un léger mouvement du poignet saccadé fera réagir la petite lamelle en plus des reflets occasionnés par sa finition brillante. Une raison qui m’amène à utiliser le Sweedish est le peu de temps qu’il prend à rejoindre la cible. Évidemment son poids y est pour quelque chose et une canne à action médium est grandement recommandée. Certains l’utilisent pour le doré en y ajoutant une tête de mené. Pour ma part, je l’utilise pour le baret et la perchaude et croyez-moi, agrémenté d’asticots, ils finissent par y succomber. Ce petit héritage multiespèces d’une entreprise familiale continuera selon moi, a traversé les époques et représente une valeur sûre au travers des choix multiples que nous avons maintenant. D’ailleurs, on le retrouve un peu partout et gageons qu’il ne cédera pas sa place d’ici peu.

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