archives 2016

Percer deux trous pour ‘’jigger’’ avec sonar?

Pourquoi devrais-t-ont percer deux trous pour jigger avec un sonar. Le fait est simple, si vous utilisez un sonar peu importe le type, et que vous descendez votre sonde dans le même trou que vous pêcher. Lorsqu’un combat est engagé avec un beau spécimen vous devez retirer la sonde pour que votre fil ne s’entremêle pas avec cette dernière. Parfois, le temps de se pencher et d’attraper le cordon de la sonde le fil de notre canne se lousse et pourrait se casser a la reprise du combat. Lorsque la sonde est descendue dans un autre trou un peu à l’écart, vous n’aurez qu’a vous concentrez sur l’attaque du poisson.

Vente de fin de saison

Malheureusement nous parlons déjà de fin de saison de pêche sous glace, prématurément vous me direz sans doute, mais nous ne pouvons rien contre Dame nature. Un aspect génial de cette portion est sans aucun doute les ventes de fin de saison dans les boutiques spécialisées et les grandes surfaces. C'est donc le meilleur temps de faire notre inventaire et de se procurer les pièces d'équipement ou les leurres que nous avons perdu. Parlons de leurres, celui dont je suis tombé en amour depuis quelques années et qui me donne tellement de plaisir est le poisson-nageur à action verticale. À ce temps-ci, les prix affichés à rabais les rendent encore plus attrayants. Il faut les faire nager de haut en bas à la dandinette pour les observer couvrir une grande surface sous la glace. La grande variété de poids, de longueurs et de couleurs en font un leurre indispensable dans votre coffre. Perchaude, achigan, baret, brochet et truites en sont fous.

 La « prise en gâchette »

Vous vous dites sûrement qu’on tient une mini-canne d’hiver d’une seule façon, comme on tiendrait une canne longue, en eau libre. Mais il y a mieux. Il y a quelques années, le ‘’Parrain’’ de la pêche moderne, Dave Genz, a développé une prise en main qui nous a permis d’augmenter la détection des touches, et l’efficacité de nos ferrages. Elle consiste à tenir la canne le doigt posé sur le scion, pour faciliter l’animation du leurre. Si on regarde la photo ci-jointe, la main du pêcheur tient la branche du moulinet comme s’il tenait un pistolet. L’index repose sur le scion, comme s’il touchait une gâchette. Chaque vibration, aussi infime soit-elle, se transmet dans notre main. Je vous le garantis : si vous vous mettez à cette méthode, vous aurez du mal à vous en passer.

La puissance d’une canne, pas égale d’une marque à l’autre

Petite note plus technique. Lorsque vous choisissez par goût ou par nécessité une puissance de canne, ultra-light, light ou autre, ne croyez pas que vous aurez une flexion de branche égale d’un manufacturier à l’autre. Pour le démontrer, j’ai fait un petit test avec 11 marques, puissance et longueur différentes.  J’ai pris un poids échelon identique de 2oz pour l’ensemble des cannes. Si vous consultez le petit tableau, vous verrez qu’une branche de canne ultra-light d’une marque donnée est plus molle qu’une autre. Il faut donc prendre le temps de tester la flexion avec le doigt et le bout de la branche. 

L’achat d’une canne à dandiner.

Pourquoi se rendre à la boutique de plein air pour faire l’achat d’une canne a dandiné. Pourtant quoi de plus facile que de le faire en ligne. Suite à une série de tests que j’ai effectués avec plus d’une quinzaine de canne de puissance et marque différentes. Je peux affirmer qu’elles n’ont  aucune référence de flexion que le nom, ultra-light, medium-light, medium… Pour faire un achat éclairé, rien ne vaut une visite en magasin, de prendre en mains la canne et d’accrocher sur le dernier œillet le leurre de votre choix.  Vous aurez en dandinant la branche de la canne une bonne idée de l’action et de la puissance que vous recherchez.

Bonjour à tous.

Il me fait plaisir encore cette saison de me joindre à l’équipe de Pêche Québec Ice Team.  C’est sans prétention et avec beaucoup d’enthousiasme que je le fais. La nouvelle formule sur une seule plate-forme beaucoup plus conviviale nous permettra d’échanger sur tout ce qui touche la pêche blanche.

Une partie de notre objectif est de partager le résultat de certains essais de produit qui nous semble intéressant ou qui soulève un intérêt particulier.  Cette année encore, Québec Ice Team ne fera pas exception. Dans notre mire, les lampes submersibles Hydro-Glow de la compagnie du même nom. Certains de leurs produits ont piqué notre curiosité.  Les prétentions de la compagnie sont que leurs produits attirent le poisson-appât et le pan fish.  Par la force des choses, les prédateurs de bonne taille devraient suivre ou du moins être en périphérie. 

Nous serons donc 2 pêcheurs de l’équipe à en faire l’essai et les modèles choisis seront le HG354 (30 cm) et le HG 3118. (60 cm).  Pour ceux qui se posent la question, leur utilisation est tout à fait légale; nous avons fait nos devoirs de ce côté.  Bien que nous ayons très peu pêché dans l’obscurité, ce sera avec plaisir que nous tenterons l’expérience.  Nous serons donc en mesure de vous livrer le potentiel de cet outil et ses performances, son autonomie en énergie et évidemment ses résultats.  Rien de scientifique, mais ce sera intéressant.

 On se retrouve sur la glace!

IGNORER LE HASARD

Cette année nous avons mis l’accent sur la recherche de nouvelles zones en ce qui a trait au salmonidé.  Il y a une part de risque non pas au niveau des conditions de glace puisque ces dernières nous dictent la plupart du temps les secteurs à explorer, mais bien de devoir mettre nos résultats au second plan.  Il est très important d’observer les indices et d’apprendre de nos erreurs. C’est de cette façon que nous faisons de belles découvertes.  Le résultat d’une analyse mène parfois à cibler avec plus de précision au lieu de laisser le hasard s’en occuper.  Ma dernière sortie en solo m’a fait découvrir un secteur à haut potentiel.  Bien que mon plan initial était de trouver une structure avec un modèle bien précis, j’ai dû me contenter d’un modèle similaire à peu de chose près…j’ai quand même disposé mes tips up comme si tous les éléments recherchés étaient présents. Les résultats ont été plus que satisfaisants.  Combinés à des poissons en pleine quête, les résultats ont dépassé mes attentes.   Trois brunes de 3.5,4.0 et 6.0 livres.  

Cette année encore, l’Équipe de pêche Québec Ice Team procède à l’initiation de jeunes intéressés par la pêche blanche.  Lors de la fondation de l’équipe, la promotion de la pêche blanche était et est toujours le principal objectif recherché par le capitaine Guy Lafrenière.  C’est l’une des valeurs qui m’ont incité à accepter de joindre l’équipe puisque, pour moi, qui ne désire pas vivre la pression des tournois, je réussi à vivre ma passion et la transmettre avec ce  groupe de passionnés. 

Aidé de mon fils Isaak et ma conjointe Caroline, nous avons accueilli 3 futurs adeptes sur un de nos plans d’eau préférés.  Matis, David et Alexis se sont prêtés au jeu.  Bien que la truite brune ne soit pas une cible de choix pour ce genre d’évènement, nous avons tenté le coup.

Au premier drapeau, Matis a hissé sur la glace un spécimen de 7 livres 9 onces. Disons que dans son cas, les dés étaient jetés. Ce fut un moment inoubliable.  David et Alexis, de leur côté, ont chacun capturé une truite brune de plus de trois livres qu’ils ont bien voulu graciées. Ils ont tous trois essayé différentes techniques de pêche et ont pu également expérimenter la pêche avec écho sondeur (flasher). Vous vous en doutez bien, cette technique fut très populaire.

Selon les témoignages sur le chemin du retour, il semble que ce soit mission accomplie.  Résultat aidant, nos trois initiés peuvent maintenant raconter ce qu’ils ont vécu et ce à leur façon.  Ils ont déjà manifesté l’intérêt d’une prochaine sortie…

Le baret : Introduction par effraction…

Depuis quelques années, la plupart des pêcheurs du Lac Memphrémagog ont constaté la présence d’un nouveau joueur; le baret.  Morone Americana a fait son apparition et à semer l’inquiétude auprès de certains adeptes de perchaude.  Avec raison ?, peut-être pas.  Bien qu’il partage à peu de chose près la même niche écologique, son alimentation diffère légèrement selon l’analyse des contenus stomacaux de certaines captures.  Mais il est peut être tôt pour évaluer l’effet de son introduction ``accidentelle``.  Cependant, nous sommes en mesure de dire qu’il est de plus en plus présent au bout de nos lignes. Quoiqu’il en soit, il est là pour rester et aussi bien en tirer profit.  Lorsqu’on recherche de l’action et c’est le cas dans la majorité de nos sorties, c’est une espèce qui collabore.  De plus sa taille peut atteindre les 25 centimètres ce qui fait de lui un batailleur qui mettra à l’épreuve votre équipement léger. Contrairement à la perchaude, le baret a un lien familial avec le bar rayé et il ne le cache pas.  Il est plus agressif et plus batailleur. De plus les leurres normalement utilisés pour la perchaude trouveront preneur chez les blanches.A la vitesse avec laquelle le baret a pris ses aises, nous pouvons nous questionner sur ses intentions. Va-t-il vouloir dominer ou non?  Mais pour l’instant l’absence de limite de possession fait qu’il est toujours considéré par nos biologistes comme un intrus non désiré.  En contrepartie, sa chair blanche est appréciée et le buffet est ouvert donc amusons-nous?

  Y’a de ces petits bidules …
Si vous êtes comme moi et que vous trimballez plusieurs cannes à jigger, il vous est assurément arrivé, lors du transport, de vous piquer avec un de vos leurres ou que vos engins se sont entremêlés.  Avec le tackle pouch de Clam cette situation risque d’être moins fréquente. En fait, cette petite enveloppe recouvre votre leurre et l’empêche de s’agripper là où on ne le souhaite pas. Fait de plastique transparent avec un contour de velcro qui se replis en portefeuille, ils sont offerts en différents formats permettant une couverture complète du leurre.  Comme le plastique est transparent, vous êtes quand même en mesure de l’identifier. Moins besoin maintenant de délester vos cannes pour le transport.  Fallait y penser!

 Formation à la relève
Cette année encore, l’Équipe de pêche Québec Ice Team initie des jeunes intéressés par la pêche blanche. Lors de la fondation de l’équipe, la promotion de la pêche blanche était et est toujours le principal objectif recherché par le capitaine Guy Lafrenière. C’est l’une des valeurs qui m’ont convaincu de rejoindre l’équipe puisque, pour moi, qui ne désire pas vivre la pression des tournois, je réussis à vivre ma passion et la transmettre avec ce groupe de passionnés. 
Aidé de mon fils Isaak et ma conjointe Caroline, nous avons accueilli 3 futurs adeptes sur un de nos plans d’eau préférés. Matis, David et Alexis se sont prêtés au jeu. Bien que la truite brune ne soit pas une cible de choix pour ce genre d’évènement, nous avons tenté le coup.
Au premier drapeau, Matis a hissé sur la glace un spécimen de 7 livres 9 onces. Disons que dans son cas, les dés étaient jetés. Ce fut un moment inoubliable. David et Alexis, de leur côté, ont chacun capturé une truite brune de plus de trois livres qu’ils ont bien voulu gracier. Ils ont tous trois essayé différentes techniques de pêche et ont pu également expérimenter la pêche avec écho sondeur (flasher). Vous vous en doutez bien, cette technique fut très populaire.

Sur le chemin du retour, l’enthousiasme des jeunes pêcheurs m’a fait comprendre que la mission était accomplie. Grâce à leurs résultats et à l’encadrement qu’ils ont reçu, nos trois initiés peuvent maintenant raconter ce qu’ils ont vécu et ce à leur façon. Et ils veulent déjà y retourner…

Hydro Glow. HG3108

Lorsque Ice Team Quebec s’est donné le mandat d’évaluer l’Hydro Glow, j’étais très excité par le fait d’essayer un outil quasiment inconnu des pêcheurs d’ici. La compagnie affirme que cette lumière attire les poissons appâts, et les mariganes ou crapets en quête de plancton. Nous sommes donc partis d’une base quasiment vierge, sans être influencés. On nous a suggéré de creuser des trous en cercle autour de la lumière, sur un diamètre de six mètres, puis de refaire un cercle de trous à 12 mètres de la lumière. C’est ce que nous avons fait. Pour valider les informations, nous avons utilisé deux outils : une caméra Go Pro fixée directement à l’Hydro Glow, et un sonar de type Flasher qui nous indiquait en temps réel l’arrivée des éperlans en provenance des profondeurs. Dans notre cas, nous confirmons que cette lumière verdâtre attire ce type de poisson. Cela dit, les salmonidés n’ont pas collaboré, et ce fut le cas toute la journée. Néanmoins, nous exprimons toute notre confiance en ce produit, et nous sommes persuadés qu’il aura un effet plus que probant lors d’une journée plus productive. A suivre…

 De la grâce, hiver comme été
Dans ma quête de leurre hivernale, je peux constater que plusieurs de ceux-ci peuvent être utilisés en toutes saisons. C’est le cas des leurres souples tel le ‘’Impulse Core swimbait de Northland fishing tackle’’. Une multitude de compagnies fabriquent ou distribuent ce type de leurre. Un vers souple qui se glisse a une tête de jig pour travailler soi à l’horizontale ou la verticale.
Mais quelle performance ce leurre offre de plus que les autres? Disons qu’au premier coup d’œil vous n’en avez pas plus que les autres, mais lorsque l’on porte une attention particulière on observe les points suivants : le matériau de fabrication est très souple et imprégné d’odeur que Impulse a développée aux fils des ans. Cette souplesse alliée aux rainures de son corps lui donne un maximum d’action sous l’eau. À son extrémité une queue de type ‘’paddle’’ est inclinée agressivement, de cette façon le leurre vibre a toutes les vitesses de recouvrement. Les huit couleurs disponibles offrent une bonne sélection qui plaît aux différentes espèces. Un avantage que j’observe de ce ‘’swimbait’ versus la compétition, c’est qu’il est offert en format de 2,5 pouces, un atout pour la pêche hivernale. Disponible en 3,5 et 4,5 pouces pour le plus gros ‘’gibier’’.
Ce sera un nouveau leurre de cette gamme à essayer en saison hivernale 2016-2017. 

La Jiffy Pro4  Lite

Aurais-je trouvé ce que je cherche?
Archives 2016, texte Guy Lafreniere

L’an dernier j’ai fait l’essai à long terme de la Jiffy Pro4 modèle  40, une tarière  avec une puissance incroyable. Un moteur de 49CC, 4 temps qui fonctionnent au propane (contenant de 1 livre).  Les avantages incontestables de ce type de perceuse sont; très silencieuse, ne nécessite pas d’essence et de mélange, pas besoin d’étranglement (choke) et de ‘’primer’’., elle peut même être utilisée a l’intérieur de votre cabane de pêche. Je l’ai donc testé l’hiver 2015 dans différentes conditions, chaude journée du printemps comme les journées très froide de janvier. Deux grandes choses étaient à retenir, le propane n’aime pas  les grands froids (pour moi à -30°C elle ne part pas), et le poids de cette tarière est excessif (35 livres avec une mèche de 8 pouces).

Cette année, grâce à la collaboration de Distribution RS inc. de Sorel et de son propriétaire Sylvain Farly, j’ai la chance de faire l’essai de la Pro4 Lite Model 42. Qu’en est-il de ce modèle? Nous retrouvons ici les mêmes  caractéristiques que le modèle précédent. Les qualités identifiées sur le modèle 40 sont les mêmes. Mais, il semble que certaines contraintes s’atténuent.  Je parle ici du facteur poids. Nous venons de perdre près de 10 livres sur sa grande sœur. Outre le moteur plus petit les pièces d’assemblage en plastique ont collaboré à allégement. Pour un outil qui est maintenant à 26 livres ceci représente un aspect très intéressant surtout si vous avez à la transporter dans votre traîneau ou même sur l’épaule. Nous avons le moteur qui a écopé passant de 49cc à 38cc. J’ai hâte de voir quel genre de performance on pourra en tirer.  En ce qui concerne son comportement au froid extrême, je vais tenter le coup avec un étui  isolant à bonbonne de une livre. Northland Fishing Tackle en vend un modèle à peu de frais.  À mon avis ce petit ajout devrait faire une différente.

Ce modèle demeure disponible avec une mèche de 6 ou 8 pouces en version XT. Cette mèche possède un concasseur qui permet de faire son chemin dans la glace avant que les couteaux fassent leur travail.  Les essais me permettront de statuer sur le niveau d’efficacité et de rendements de cette Pro4 lite. Avec un prix qui varie, entre si cette tarière rencontre les exigences que je lui demande, je crois que le prix demandé en vaudra la peine. 

Le baret
Archives 2016, texte Guy Lafreniere

Depuis quelques années on a vu l’apparaître dans nos lacs Estrien. Je dis nos lacs, parce qu’outre le Memphrémagog il semble qu’on l’a pris dans le petit Lac Magog également. Dans une sortie récente j’ai entendu des gens le nommé ‘’barette’’ white perch, white bass, perche blanche, mais en fait il s’agit du baret. Il serait apparu dans nos plans d’eau avec le transport des appâts vivants. Disons que dans les Grands Lacs et surtout le Champlain ainsi qu’au sud du New Hampshire on la retrouve en grand nombre .

Mais qui est le baret? Cette espèce au contraire de ce que pense la majorité des pêcheurs, n’est pas apparenté a la perchaude, mais plutôt au bar rayé. Eh oui, certains d’entre vous qui en avez pris commencent à comprendre son côté combatif. Malgré le fait que cette espèce est considérée à bien des égards comme nuisible, car il s’attaque aux espèces indigènes du lac, il se nourrit des œufs des perchaudes en autre.

 Pour ce qui ai de l’aspect positif de cette arrivée, son volet sportif est intéressant sans oublier sa chaire qui est délicieuse, on pourrait la confondre avec celle de la perchaude si ce n’est qu’une fois filetés ces derniers sont beaucoup plus gros.

Cibler et prendre du baret.

Il n’y a pas vraiment de façon de cibler les secteurs de pêche du baret à part celui de suivre les bancs de perchaudes. Cette saison 2016 malgré les conditions de pêche que nous avons connues. Mon bon ami Robert spécialiste de la perchaude m’a fait renouer avec la perchaude. Depuis plusieurs années je boudais ce percidé en concentrant mes efforts sur les salmonidés. À quelques reprises ici et la, j’arrêtais avec mon fils Maxime, mon ami Bertrand ou Réjean pour faire quelques trous afin de prendre quelques perchaudes, pour se faire un ‘’lunch’’ de ce poisson qui demeure une des meilleures au goût en période hivernale. Toutefois, il fut une époque ou nous mettions beaucoup de temps à traquer cette espèce.

Lorsque, cette saison Robert et moi avions décidé de mettre en pratique des sorties ‘’combo’’ pour rendre plus actives nos sorties de pêche blanche, j’ai vite réalisé le potentiel intéressant que nous offrait le mariage salmonidé/perchaude. Certains nommera ce type de sortie multiespèces, mais je ne suis pas tout à fait d’accord, car, les méthodes de travail ainsi que les zones cibles sont spécifiques a des espèces en particulier. Truites, soit secteur brune, arc-en-ciel ou ouananiche et à proximité de plateaux ou d’escarpements favorables a la perchaude.

 Comme je mentionnais plus tôt, le baret se prendra dans les mêmes zones et heures que vous prenez la perchaude. Avec les mêmes leurres et appâts que vous utilisez pour la perchaude, soi asticots naturels ou artificiels, et osez pour la couleur,  vers de terre. Cet hiver, Robert et moi  son fils Mik, mon frère Luc avons pris du baret dans  des colonnes d’eau variantes de 14 a 57 pieds. Et utiliser une panoplie de leurres qui n’avait de limites que notre imagination. Les règles de couleurs, de formes de grosseurs s’appliquent, la couverture du ciel, les nuages, le soleil... La grosseur de nos prises a varié de 6 à 14 pouces pour un poids qui a atteint un maximum de 1 ¼ livre. Notez que pour la saison 2016 le baret n’est pas réglementé par aucune loi sur les quantités de prises ou de possession.

Donc, ne vous surprenez d’avoir un combat impressionnant au bout de votre canne a dandiner lors de votre prochaine sortie a la perchaude dans les lacs énumérés plus tôt dans cet article, car le baret est un fier combattant.